L’Union cycliste internationale (UCI), par la voix de son président Pat McQuaid, a insisté mercredi sur sa sérénité à propos de l’affaire du coureur kazakh Andreï Kashechkin, qui contestait les poursuites menées contre lui mais a été débouté par la justice belge.
"On était serein au début de cette affaire car on connaissait le bien-fondé de notre action. L’UCI travaille dans le respect des règles", a déclaré Pat McQuaid. "L’antidopage est une vague qui constitue la base du sport moderne. Elle ne peut être arrêtée ainsi. Les sportifs propres, honnêtes, ne le veulent surtout pas", a ajouté le président irlandais de la fédération internationale en soulignant que l’UCI "continuera à travailler dans le respect des principes et des règlements". Le tribunal de première instance de Liège s’est déclaré mercredi "sans compétence territoriale" pour juger de l’action introduite par Kashechkin qui réclamait, en référé, la suspension de tous les effets de la procédure menée à son encontre par l’UCI ainsi que l’interdiction de prononcer une sanction disciplinaire contre lui. Le tribunal de Liège a estimé que c’est "devant les juridictions établies en Suisse (où est situé le siège de l’UCI) qu’Andreï Kashechkin devait introduire sa demande". Le juge belge a également estimé que les engagements souscrits par le coureur, lors de la signature de sa demande de licence, présentent toutes les caractéristiques du contrat d’adhésion. Dans ce contrat, il s’engage à respecter les statuts et les règlements de l’UCI, notamment en ce qui concerne les procédures de contrôle antidopage.
Kashechkin a été déclaré positif (par transfusion sanguine) pour un contrôle inopiné subi en août en Turquie. Il risque une suspension de deux ans assortie de deux ans supplémentaires de mise au ban du ProTour.