Le XV de France, en pleine remise en question après sa défaite face à l’Argentine, aborde la rencontre face à la Namibie, dimanche (21h00) à Toulouse, comme une thérapie de groupe avant de se lancer enfin dans la course à la qualification pour les quarts de finale du Mondial. Soudain, le vocabulaire a changé. Depuis mardi, le XV de France a banni le concept de "pression", avancé pour expliquer la défaite face aux Pumas (17-12) lors du match d’ouverture le 7 septembre. Place au plaisir, à l’enthousiasme et à l’envie. "C’est une chance extraordinaire pour le rugby français d’avoir une Coupe du monde sur son territoire. On sent que tout le monde est dedans. Nous devons nous l’approprier", résume le capitaine Raphaël Ibanez, remplaçant dimanche et qui a abandonné ses galons à Jean-Baptiste Elissalde, l’un des huit Toulousains présents sur la pelouse au coup d’envoi. Et peu importe si désormais la moindre défaite est synonyme d’élimination directe. Car le XV de France jouera son avenir à chaque match; face à la Namibie, dimanche, et à la Géorgie , le 30 septembre à Marseille, mais surtout contre l’Irlande, le 21 septembre au Stade de France. A peine cinq jours après le rendez-vous de Toulouse.
Programme d’aujourd’hui :
Groupe B : Fidji - Canada (à Cardiff)
Groupe A : Samoa - Tonga (à Montpellier)
Groupe D : France – Namibie (à Toulouse)