La réunion d’athlétisme de Paris-Saint-Denis, 2e  étape de la Golden League, bénéficiera demain soir de la présence d’une  trentaine de champions olympiques, du monde et d’Europe, dont la perchiste russe  Yelena Isinbayeva qui synthétise tous ces titres.
Il y aura néanmoins une absence remarquée, celle sur blessure du sprinteur  jamaïcain Asafa Powell, l’homme le plus rapide du monde sur 100 m (9.77). 
Au Stade de France, l’Américaine Sanya Richards voudra se relancer après sa  désillusion des sélections US. La reine du 400 m, seulement quatrième des  championnats nationaux, ne s’est pas qualifiée pour l’épreuve individuelle des  Mondiaux d’Osaka (25 août/2 septembre).
"J’étais très triste de ma performance à Indianapolis. Mais j’étais malade.  D’ailleurs, je me suis ensuite qualifiée sur 200 m. La Golden League va en  quelque sorte constituer mes Championnats du monde sur 400 m. Je suis très  motivée et j’ai de nouveau des jambes", a averti la jeune femme d’origine  jamaïcaine, invaincue l’an dernier sur le tour de piste. 
Le Chinois Liu Xiang, champion olympique du 110 m haies, a pris ses  habitudes à Paris. "C’est la 6e fois que je viens", a rappelé l’athlète de  Shangaï. Le détenteur du record du monde (12.88), comme de coutume, est apparu  zen. Capable de résister, à un an des JO de Pékin, à la pression du pays le plus peuplé de la terre, Liu Xiang s’est déclaré "prêt" mais ne s’est pas avancé en termes chronométriques.