Le Midi Libre - Sport - Des juniors en perspective des JO 2012
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Boxe, Faire progresser nos jeunes talents
Des juniors en perspective des JO 2012
9 Novembre 2010

Après leur participation aux différents championnats du monde juniors, la plupart de nos sélectionnés disparaissent de la circulation. Certains mettent même fin à leur carrière sportive, faute de moyens d’accompagnement pour aller en catégorie supérieure. C’est un problème récurrent du sport algérien depuis des décennies. Nos jeunes sportifs, et dans toutes les disciplines, ont beaucoup de mal à passer au-delà de la catégorie junior. Au sein de la Fédération algérienne de boxe (FAB), ont prend des initiatives pour faire face à cette situation et assurer la carrière des jeunes athlètes.C’est le cas de la boxe, notamment, où beaucoup de nos pugilistes d’élite mettent prématurément un terme à leur carrière. Fatigués de « boxer pour rien », sans soutien psychologique, les pugilistes s’en vont. Ceux qui restent disposent d’un niveau tout juste moyen et vont passer leur carrière sans ambition, sans perspectives d’avenir. « C’est en raison de la très forte concurrence », nous a-t-on argumenté. Mais tout le monde sait que c’est faux. La concurrence, à elle seule, n’est pas l’unique explication d’un phénomène qu’on constate dans toutes les disciplines. C’est également valable pour le judo, la natation et l’athlétisme, entre autres, et nous ignorons l’ampleur des dégâts dans les sports collectifs.
Pour la boxe, à titre de référence, nos pugilistes juniors qui ont participé au Championnat du monde de la catégorie qui se sont déroulés en avril dernier, à Bakou, en Azerbaïdjan, vont-ils évoluer vers le haut niveau ? Du moins les meilleurs d’entre eux, c’est-à-dire ceux qui ont le plus attiré l’attention par leurs capacités et force de frappe. Réda Benbaziz (51 kg), Kinzi Koceila (54 kg) et Ilyass Abbadi (69 kg) vont-ils être accompagnés convenablement pour assurer leur qualification pour les jeux Olympiques de Londres, prévus dans deux années exactement ? Et des boxeurs dans cette situation, il y en a d’autres : Fahem Hamachi (48 kg), Yacoub Maouche (60 kg), etc.
La plupart de ces boxeurs étaient présents au Championnat d’Afrique qui s’est déroulé au Cameroun, en mars 2010. Seul Kouceila Kinzi a pu revenir au pays avec une médaille d’or autour du cou. Chez lui, à Timezrite, près de Bejaia, on lui avait réservé un accueil des plus chaleureux. Pour qui connaît ce que représente la boxe au sein de la JS Timezrite, on comprend pourquoi un tel accueil à l’enfant du pays.
Et puis, il y a eu Bakou et le championnat du monde junior d’Azerbaïdjan où nos jeunes se sont produits sans complexe aucun. Réda Benbaziz et Ilyass Abbadi sont sortis en huitièmes de finale dans ce Mondial de très haut niveau : « Ils ne pouvaient pas faire mieux et ce n’est pas faute d’arguments techniques ou physiques», ont expliqué les techniciens. Tandis que d’autres ont argumenté que «leur inexpérience leur a joué de mauvais tours».L’Algérie doit, à l’instar des grandes nations du «Noble Art», mettre les moyens qu’il faut à la disposition de nos boxeurs sous la forme d’une « stratégie gouvernementale » qui devrait être mise en œuvre pour que ces jeunes talents, à l’état pur, puissent s’émanciper davantage, en boxe s’entend. Cette situation est vécue partout dans le continent africain. « Il n’y en a que pour le foot et rien pour les autres», insiste un membre du staff technique national de la FAB.


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