Bernie Ecclestone, détenteur des droits commerciaux sur la Formule 1, a demandé que la F1 oublie la polémique concernant le président de la Fédération internationale automobile (FIA) Max Mosley, dimanche sur la radio britannique BBC Five Live. "Je pensais et on m’a dit que cela pourrait (nuire au sport) mais nous avons conclu que, quoi qu’il se soit passé, cela concerne Max et personne d’autre", a-t-il affirmé dans l’émission Sportsweek. Considéré comme le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone avait d’abord poussé Max Mosley à la démission après que News of the World, plus fort tirage de la presse britannique, ait diffusé le 30 mars photos et vidéo d’ébats sado-masochistes entre le président de la FIA, 68 ans, et cinq prostituées, en l’accusant d’avoir participé à une "orgie nazie". La scène, filmée en caméra cachée, le montrait se faisant dominer par des femmes vêtues du costume rayé de prisonniers ou de soldats allemands. Mais la victoire judiciaire de Max Mosley face au tabloïd anglais a fait changer d’avis Bernie Ecclestone.
"Au début, je m’étais prononcé en faveur de sa démission. J’avais tellement de pression autour de moi pour qu’il démissionne. A l’époque, je l’aurais souhaité, mais maintenant, je ne vois plus pourquoi il devrait le faire", a-t-il expliqué. Fin juillet, la Haute Cour de Londres avait condamné le groupe de presse News Group Newspapers, qui publie l’hebdomadaire dominical, à verser 60.000 livres (76.000 euros) au patron de la FIA.