L’examen des modalités de sauvetage du MO Béjaïa, club de football de division Deux, en bute depuis plusieurs mois à une grave crise, a été à l’ordre du jour d’une réunion de travail qui a regroupé les autorités locales, les industriels de la région, les élus locaux et nationaux et les dirigeants. Le but de cette réunion consistait, essentiellement, à trouver des fonds au club et lui permettre d’aborder la phase retour dans des conditions plus sereines. En plus des problèmes financiers, le MO Bejaia a vécu, rappelle-t-on, des turbulences qui ont dissuadé des postulants à prendre les rênes du MOB, après le départ de son ancien président Nourrain Lakelak, impliqué dans des affaires de justice, puis son entraîneur Chaabane Merzekane, démissionnaire, et le départ de nombre de ses joueurs phares. La situation, cependant, connaît une légère amélioration, depuis quelques semaines, marquée entres autres par l’élection d’un nouveau président, le recrutement d’un nouvel entraîneur, et surtout l’amélioration de l’état de sa trésorerie. En plus des subventions traditionnelles de l’APC, de la wilaya et de la DJS , le club, en guise de solidarité, a bénéficié d’une ombelle de promesses de dons, émanant d’entreprises publiques locales et du ministère de la jeunesse et des sports.
Lors de cette rencontre, une entreprise de bâtiment, basée à Constantine s’est également distinguée en remettant au président, M.Mourad Bouchara, un chèque dont le montant qui toutefois n’a pas été précisé. Autant d’éléments qui, alliés à la restructuration du club qui s’est doté d’un conseil consultatif et de contrôle (CCC) ont concouru à redresser, un tant soit peu la situation. ? "Désormais le club est sur rail. Il faut le pousser pour l’aider à redémarrer pour son propre bien, mais aussi pour le bien de la jeunesse qui lui est acquise" a opiné le wali, ne manquant pas de mettre en garde, cependant, contre le retour de ce qu’il considère être «la gestion occulte qui est la cause première de ce marasme». La rencontre s’est achevée sur de nouvelles promesses d’aide, que chacun a voulu contenir dans le registre de la discrétion.