Le président de l’Union des Fédérations ouest-africaines de football (UFOA), Jacques Anouma, a rejetté les appels à son départ de la Conférence des présidents des clubs de Côte-d’Ivoire, dans un entretien publié jeudi par le quotidien ivoirien Supersport. "Dans ma tête il n’est pas question de démissionner actuellement. Et puis je dois rencontrer d’abord le Comité exécutif de l’UFOA" a déclaré Jacques Anouma. La Conférence des présidents des clubs de Côte-d’Ivoire avait demandé le 14 juin, à l’unanimité, à Jacques Anouma "de se décharger dès à présent de ses fonctions", dernier épisode dans la crise qui agite l’UFOA. La Confédération africaine de football (CAF), réunie le 5 juin au Caire en présence de son président Issa Hayatou, avait auditionné les deux principaux protagonistes Amos Adamu et Jacques Anouma avant de décider de reconnaître Amos Adamu comme président élu de l’UFOA à l’expiration du mandat de Jacques Anouma en avril 2008. L’UFOA, créée en 1975, traversait une grave crise, en se retrouvant depuis le 14 avril avec deux présidents, l’Ivoirien Jacques Anouma, élu en 2004 pour un mandat de quatre ans, et le Nigérian Amos Adamu à la tête "d’un nouveau comité exécutif" mis en place à Accra. Les ministres des Sports du Bénin, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Niger, du Sénégal et du Togo, réunis le 23 avril à Dakar, avaient recommandé dans un communiqué aux Fédérations de l’Union de se rencontrer à "brève échéance pour trouver une solution consensuelle et durable à la crise." Ils avaient surtout demandé au président de la CAF Issa Hayatou, de "s’impliquer personnellement" dans la résolution de la crise en usant de son expérience. La Fédération internationale (Fifa) avait été également saisie du dossier par la Fédération ivoirienne de football (FIF) et l’a transmis à sa division juridique pour examen. L’UFOA regroupe les 16 pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.