Lyon a hérité de tirages ardus en C1 contre le Barça, où joue Abidal. . Avec le FC Barcelone, Stuttgart et les Glasgow Rangers, les Lyonnais n’ont pas été gâtés. Comme l’an passé, ils tombent à nouveau sur un grand d’Espagne avec un petit parfum de retrouvailles. L’an passé, c’était le Real Madrid et Mahamadou Diarra, tout juste transféré.
Cette fois-ci, c’est le Barça et Eric Abidal, qui vient lui aussi tout juste de partir. Et pas en très bons termes. Le latéral gauche et son ancien président lyonnais Jean-Michel Aulas ont réglé quelques comptes par presse interposée. De quoi épicer encore un peu plus cette affiche.
Mais Abidal ne sera pas le seul problème pour les sextuples champions de France. Car en Catalogne, il y a aussi Thierry Henry, Ronaldinho et Messi. Seule bonne nouvelle pour l’OL, le quatrième fantastique, Eto’o est blessé pour deux mois. Cela équilibre un peu avec l’infirmerie lyonnaise remplie à ras-bord (avec pour l’instant, Coupet, Cris et Fred, qui en plus sera suspendu pour les premiers matches européens des Lyonnais).
En tout cas, Lyon aura du mal à sortir en tête de sa poule comme il en avait pris l’habitude dans le passé.
Les demi-finales, objectif légitime pour Aulas
Atteindre les demi-finales de la Ligue des champions de football est un objectif légitime pour l’Olympique lyonnais selon son président Jean-Michel Aulas, qui a néanmoins estimé lundi que le septième titre de champion de France était prioritaire.
Lyon joue aujourd’hui au Camp Nou face au FC Barcelone, 2e du dernier championnat d’Espagne, en match comptant pour la 1re journée de la C 1 (Groupe E).
Dans un entretien publié lundi par le quotidien lyonnais Le Progrès, M. Aulas a donné raison à son capitaine, le Brésilien Juninho, qui estimait il y a quelques jours, comme le gardien Grégory Coupet cet été, qu’il valait mieux pour l’OL "faire profil bas" en Ligue des champions.