L’ancien gardien international algérien, Mehdi Cerbah, a estimé que la sélection nationale devrait être "solidaire et combative" si elle veut réaliser un bon parcours en coupe du monde. "Les joueurs devront faire preuve de solidarité et de courage dans ce genre de rendez-vous. L’équipe actuelle recèle un réel potentiel pour peu qu’elle fasse une bonne préparation sur tous les plans, pour faire face à des adversaires d’un niveau mondial", a indiqué à l’APS Mehdi Cerbah, cet ex-international qui occupe depuis 2005 le poste d’entraîneur des gardiens au sein du club qatari d’Essad, ajoute qui "Il ne faut rien laisser au hasard, la Coupe du Monde n’est pas la Coupe d’Afrique des nations. Les joueurs devront être bien préparés notamment sur le plan psychologique. Nous avons une jeune équipe qui pourrait bousculer la hiérarchie et rééditer la performance de leurs aînés de 1982". Toutefois, Mehdi Cerbah dira que "La préparation a mal commencé puisque le sélectionneur n’avait pas bénéficié de l’ensemble de son effectif pour cause de blessures, ce qui pourrait être préjudiciable pour la suite. Je trouve aussi que c’est risqué, à l’approche du Mondial, de renforcer l’équipe par 7 nouveaux joueurs, car l’entraîneur n’aura pas assez de temps pour créer la cohésion". Pour ce qui est des chances de l’Algérie lors de ce rendez-planétaire Cerbah estime que "dans ce genre de compétitions, il est important de frapper un bon coup dès la première rencontre, il y va du moral de la troupe pour la suite. J’estime que l’Algérie devra impérativement éviter de perdre face à une équipe de la Slovénie, qui n’est pas du calibre de l’Angleterre ou des Etats-Unis", a-t-il affirmé. Concernant les trois gardiens retenus pour la même occasion, le joueur ne veut pas trop s’étaler. "Je ne suis pas en bonne position pour parler de ce sujet. Il y a un entraîneur des gardiens en place qui, je suppose, a pris les meilleurs actuellement. J’espère que ce trio est en train de bien travailler pour être au top". Enfin, Mehdi Cerbah n’écarte pas la possibilité de revenir travailler en Algérie si une proposition concrète venait à lui être présentée. "Je suis disposé à travailler en Algérie, car tout simplement l’ambiance de l’Algérie me manque beaucoup. Dans le cas où je reçois cet été un contact d’une équipe algérienne, je serais prêt à tenter une nouvelle expérience dans mon pays", a-t-il conclu.