Alors que le président de la Faf, Kheiredine Zetchi, amenacé de suspendre toutarbitre qui "fautera", laquestion de l’arbitrage refaitsurface et menacesérieusement le championnatdans sa sérénité.
Au moment où les spécialistes s’attendaient à une saison plutôt calme sur le plan organisationnelnotamment avec le nouveau président de la Ligue de football professionnelle,àsavoir AbdelkrimMedouar, ce n’est malheureusementpas le cas. Pas mal de responsables declubs sont montés au créneau aprèschaqueweek-end pour condamner leserreurs de certains hommes en noir.Aujourd’hui, la situation risque deconnaître des retombées sur l’exercice footballistique et les conséquencess’annoncent fâcheuses.
Au niveau dela Fédération algérienne de football (Faf),il existe une volonté pour"réduire"les erreurs, mais à l’heure actuelle,rien n’a été officiellementfait. la question de l’arbitrage n’enfinit plus d’attiser les passions.Commechaque saison, il a suffi d’uneerreur d’un arbitre pour crier auscandale.C’est une manière, pour les uns,pourjustifier le niveau bas de leurséquipes.Pour l’instant aucune équipen’a assuré le titre et aucune n’est officiellement descendue en division inférieure.Le championnat national de Ligue 1 n’en est qu’à sa septième journée et beaucoup de choses peuvent se passerd’ici à la fin de la compétition. À la pointe du combat, le président duCR Belouizdad, Karim Chettouf, monte une nouvelle fois au créneau pour dénoncer les erreurs d’arbitragedont serait victime son club depuisl’entame de la saison. Le Chabab, selon ce même responsable, constitue la principale cible des arbitres en cedébut de championnat."Je confirme que nous sommes la cible de certainespersonnes. Chaqueweek-end on vit le même scénario. On accorde des penalties imaginaires à nos adversaires.
Ce qui influence àchaquefois sur le cours du match. Onainterpellé à maintes reprises l’instancenationale, mais on ne peut plus récupérer les points perdus", a indiqué Chettouf après le match contre la JS Kabylie, disputé le week-end dernierau stade 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Le président de la JS Saoura,Mohamed Zerouati, pointe du doigt leprésident de la Fédération algérienne de football (Faf) Kheiredine Zetchi "en l’accusant de saboter son équipe. Il ne s’agit pas de simples erreurs d’arbitrage. Il existe une volonté desaboter la JS Saoura. Le président dela Faf est au courant et il ne fait rien pour stopper l’hémorragie. Je confirme qu’il existe une complicité dans tout ça.Lors du match face au CABBA, même si on avait joué 24heures, on n’aurait jamais marqué de buts. Parce que l’arbitre est venu avec une mission bien déterminée de la part du président de la Fédération", at- il lâché.Idem pour le Mouloudia d’Algerdirigé actuellement par Rafik Saïfi. Ce dernier accuse les arbitres d’être dernière les défaites de son équipe notamment face au MC Oran. "L’arbitre nous a privésde deux penalties. Tout le monde a vu leserreurs de l’arbitre.
Le Mouloudia est victime d’arbitrage cette saison. Lechampionnat ne peut plus continuer à fonctionner ainsi", a indiqué Saïfiaprès la défaite contre le MCO (4-3). D’autres clubs sont montés égalementau créneau à l’image de l’OlympiqueMédéa, du CA Bordj Bou-Arreridj, duNA Hussein Dey ou de l’USM Bel-Abbès. Cesclubs ont tiré la sonnetted’alarme et appellent l’instance fédéraleà prendre des décisions fermes contre les auteurs de fautes, notamment celles qui influencent directement sur le match.