Comme il fallait s’y attendre, le miracle n’a pas eu lieu pour la sélection nationale de football A’, composée de joueurs locaux, éliminée par son homologue libyenne au stade du dernier tour des qualifications pour le Chan 2018 au Kenya.
Les Verts, sous la houlette de l’entraîneur espagnol Lucas Alcaraz, ont compromis leurs chances de qualification pour la prochaine édition du Chan après leur défaite à domicile, au stade Chahid-Hamlaoui à Constantine. A partir de là, c’est le doute qui a fini par s’installer dans l’esprit des joueurs, réunis pour cette unique occasion.
L’Algérie est malgré tout considérée comme favori par son entraîneur qui n’a pu passer le cap d’une équipe libyenne loin de constituer un foudre de guerre. Le groupe algérien a affiché certaines limites tout au long de ce tour. En effet, il a manqué énormément de choses à cette équipe algérienne. D’abord, les joueurs malgré le fait d’être les "meilleurs" dans le championnat algérien, manquaient d’expérience internationale. Et puis, avoir les meilleurs joueurs ne fait pas forcément une bonne équipe.
Ce laps du temps n’a pas permis au sélectionneur national de travailler la cohésion. Mis à part quelques individualités, l’équipe algérienne était àcôté du sujet. Rien n’a marché dans cette équipe pendant cette période. "Ce n’est pas une équipe équilibrée", confirment à l’unanimité les spécialistes en la matière. Et d’ajouter "il existe un décalage entre son compartiment offensif et le reste". L’absence de matchs amicaux pendant la préparation de l’équipe, les défections en pelle et autres paramètres ont influencé mal sur le rendement du groupe. Le technicien espagnol, qui s’occupe également de l’équipe première, confirme qu’il y avait de la place pour une qualification, mais…
"Je ne remets pas en cause les qualités des joueurs. Ils étaient combatifs sur leterrain. Ce qui manquait à cetteéquipe reste la préparation et le nombredes joueurs qui ont déclaré forfaità la dernière minute" a-t-il expliqué.Alcaraz, qui a longuement défenduses choix de joueurs, disant qu’il est leseul maître à bord, doit assumer maintenantses responsabilités. Cette éliminationà ce stade de la compétitionconstitue un premier échec pour cetentraîneur espagnol.
La Fédération algérienne de football (Faf) était claire dans ce sens en indiquant que l’objectif principal de cette participationreste la qualification pour la prochainephase finale, prévue l’année prochaine au Kenya.Ce coach a eu suffisamment de tempspour superviser le maximum de joueurs lors du championnat local, mais il était trop préoccupé par l’équipe première.
Dans ce registre,les spécialistes en la matière appellentà une meilleure prise en charge de cette équipe nationale ainsi que toutesles autres catégories. Pour eux,Alcaraz ne peut pas gérer deux sélections à la fois.Le président de la Faf, KheiredineZetchi, aurait pu désigner un stafftechnique qui travaillera à long termeavec cette équipe.
Désormais, lesélectionneur national Alcaraz est appelé à se projeter sur un autre défi :les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie et le prochain match contre la Zambie, prévu le 2 septembre prochain. L’Algérie, signalons-le, compte unseul point après son nul à domicile contre le Cameroun (1-1) et une défaite à l’extérieur contre le Nigeria (3-1). L’ancien entraîneur de FCGrenade se montre néanmoins optimiste et considère que la qualification est encore possible, à condition dbattre la Zambie. "Je suis convaincuque si nous battons la Zambie, nous pourrons nous qualifier", a-t-il assuré