La sélection égyptienne de football affrontera ce soir, 20h, à Libreville son homologue burkinabé dans un duel palpitant des demi-finales de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule actuellement au Gabon.
Vainqueur du Maroc sur le fil lors du dernier match des quarts de finale, l’Egypte ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les coéquipiers de Kahraba, auteur du but victorieux face aux Lions d’Atlas à la 87e minute, sont déterminés à défendre crânement leurs chances jusqu’au bout. Après avoir raté les trois dernières éditions de cette compétition continentale d’envergure, l’Égypte veut réussir son come-back en décrochant une place en finale. Un objectif qui reste possible pour une équipe qui a remporté sept fois le trophée continental.
Aujourd’hui, les Pharaons vont se présenter au stade Libreville dans la peau du favori. Cela fait sept ans que l’Egypte attend cette occasion de retrouver le grand rendezvous africain. La sélection égyptienne qui compte dans sa cage le vétéran Essam El-Hadary, le joueur le plus âgé du tournoi avec ses 44 ans, est bien placée pour valider son ticket qualificatif pour la grande finale. Sous les ordres d’Hector Cuper, technicien argentin qui fut, notamment, finaliste de la Ligue des champions avec Valence, l’Egypte pourrait retrouver ses lettres d’or.
"Dans un match de football tout reste jouable. Donc, la concentration doit être de mise jusqu’au coup de sifflet final annonçant la fin de la partie. Lors du prochain match face au Burkina- Faso, notre tâche ne sera pas aussi facile que l’imaginent certaines personnes. On est à 90 minutes d’une finale et tout le monde rêve d’atteindre le sommet. Pour ce qui nous concerne, nous n’allons rien lâcher et la qualification sera notre unique mot d’ordre quel que soit le prix à payer", a indiqué le technicien argentin de l’Egypte.
En face, le Burkina-Faso constitue l’invité surprise de ce tour. En effet, les Burkinabés ont joué et perdu une seule finale dans leur histoire. Leur palmarès est vierge, mais les Burkinabés jouent ce tournoi au Gabon sans aucun complexe. Les spécialistes en la matière sont unanimes à dire que le Burkina-Faso pratique un football plus séduisant que celui des Camerounais, des Egyptiens ou des Ghanéens.
Après leur échec en demifinale de la Can 1998 et en finale de la Can 2013, les Étalons se verraient évidemment bien rentrer dans l’histoire de la compétition, le 5 février prochain, à l’occasion de la grande finale. Ils devront pour cela commencer par battre, ce soir à Libreville, une sélection égyptienne qui n’a toujours pas encaissé de but durant cette édition en terre gabonaise.
Entre l’expérience des Pharaons et la grande ambition des Étalons, les débats s’annoncent ce soir très disputés. Les 22 acteurs sur le terrain vont se lancer dans une vraie bataille pour le même objectif, à savoir de se qualifier pour la finale de dimanche prochain.