Les changements d’entraîneurs rythment ce début du Championnat national de Ligue 1. En effet, sept clubs ont déjà fait valser leurs techniciens après dix journées seulement de compétition.
Le Championnat algérien reste le plus touché par cette valse des entraîneurs qui ne cesse de pourrir le football national. Tout a commencé avec le technicien français Alain Michel qui a été remercié par la JS Saoura.
Ce technicien n’a même pas pu rester plus de deux journées de compétition. Les responsables de cette formation phare de Béchar ont jugé utile de se séparer de leur technicien en le remplaçant quelques heures plus tard par El-Hadi Khezzar. Si la JS Saoura a ouvert le bal, la valse des entraîneurs touche de plus en plus l’élite. Le deuxième dans la liste a pour nom Mohamed Mekhazni.
Le premier responsable à la barre technique du RC Arbaâ a été contraint de rendre le tablier après quelques résultats, jugés par les responsables du club d’insuffisants. Par la suite, c’était le cas de l’entraîneur Meziane Ighil de claquer la porte. Le départ de ce dernier de l’ASO Chlef ne constitue pas vraiment une surprise du moment les responsables du club n’étaient pas du tout satisfaits de son travail. Mais avant, le MC Oran s’est vite séparé également de son entraîneur Chérif El Ouazani. Ce dernier, qui pensait revenir au bercail de la grande porte, a été aussitôt remercié.
L’entraîneur belge Hugo Broos de la JS Kabylie, qui a effectué pourtant un bon parcours, a été contraint à rendre son tablier. Le technicien belge était très affecté par la mort tragique de l’attaquant camerounais Albert Ebossé et il n’a pas aimé l’ingérence du président Hannachi dans ses affaires techniques. De son côté, l’entraîneur français Victor Zvunka du CR Belouizdad était victime des résultats. Le club de Laâquiba qui, lui, a renouvelé sa confiance à maintes reprises à cet entraîneur n’a pas tardé à résilier son contrat. L’entraîneur Azzedine Aït Djoudi s’est séparé à l’amiable avec son club le NA Hussein Dey.
L’ancien entraîneur de la JS Kabylie a été démis de ses fonctions après la défaite du NAHD face au MC El Eulma. Aït Djoudi, dont la démission a été rejetée il y a quelques semaines, devient le septième coach de la Ligue 1 à être remercié par son club après dix journées seulement de compétition. Le dernier en date est Diego Garzitto qui est le huitième entraîneur à quitter son club. Garzitto, accusé par la direction de cette formation des Ponts suspendus d’être responsable des derniers résultats négatifs, était également victime des résultats.
Son club n’a plus gagné depuis quatre journées. D’autres entraîneurs sont menacés par cette valse. Les plus concernés c’est Boualem Charef du MC Alger. L’ancien technicien entraîneur de l’USM Harrach est sur la sellette. Le moindre faux pas lui coûtera cher. Charef devrait connaître le même sort que les huit autres qui ont été déjà remercié avant même la fin de la phase aller. Charef, qui n’arrive plus à gagner depuis cinq journées voyant son équipe, le MC Alger, végéter dans les profondeurs du tableau, se trouve sur une chaise éjectable.