La sélection algérienne de volleyball des juniors-filles (U20) affrontera demain à Brno (République tchèque) son homologue d’Egypte, en match d’ouverture de la 17e édition du Mondial-2013 de la catégorie à laquelle participent 20 pays, représentant les cinq continents.
Faisant partie du groupe D, dans lequel figurent l’Italie, championne du monde en titre, la Turquie, l’une des meilleures nations mondiales de la discipline, l’Egypte et le Nigeria, les jeunes algériennes, qui en seront à leur 4e Mondial après les éditions de 1993, 2001 et 2003, iront dans cette 2e ville de la République tchèque avec l’ambition de passer au second tour, dans la mesure où une seule victoire leur donnerait l’opportunité de côtoyer les 16 nations appelées à animer les 1/8es de finale.
Ce vendredi, les camarades de Nawel Hammouche, débuteront la compétition face à l’Egypte, championne d’Afrique en titre, sacrée en mars dernier au Caire, lors du Championnat d’Afrique aux dépens de l’Algérie et du Nigeria. D’ailleurs, le rendez-vous tchèque sera, en quelque sorte, la "répétition" du rendez-vous africain de mars dernier qui avait vu la seule présence de ces trois pays africains, et dont le hasard les a placés dans un seul groupe (D),
et dont deux sont quasi assurés de jouer le 2e tour, en compagnie des Italiennes et des Turques, largement favorites pour le sacre final. Pour l’entraîneur national, Imeddine Saïdani (38 ans), largement satisfait du tirage au sort, les chances sont grandes pour passer aux 1/8es de finale et figurer parmi les meilleurs.
"Le tirage au sort nous a été clément, en nous offrant deux équipes qu’on connaît assez bien, pour les avoir affrontés en mars dernier à Abuja (Nigeria), lors de la CAN-U20. D’ailleurs, nous avons réussi à battre le Nigeria chez lui (3-1)", a-t-il déclaré, à l’APS, lors de l’ultime stage organisé à Alger, avant le départ pour Brno. Un mini-stage de 3 jours a été organisé à Alger, à l’intention de 12 joueuses, afin de procéder aux dernières retouches d’usage avant le jour J.
Ces joueuses ont, dans leur ensemble, pris part au dernier rendez-vous africain d’Abuja, ce qui permet au staff technique de bénéficier de la stabilité nécessaire à ce niveau de la compétition, en dépit de la période d’examens scolaires pour de nombreux éléments à la veille de cet important rendez-vous universel. Un autre avantage pour cette sélection, la présence d’une majorité de joueuses de la ville de Béjaïa (10 sur 12), dont 5 du NCB, principal fournisseur des sélections nationales des jeunes catégories.
Heureusement, pour les Bayou, Ayadi, Belhocine, Achour et autres Dali, elles ont la chance d’avoir un calendrier favorable, car après l’Egypte (ce vendredi), elles seront exemptes (samedi), pour préparer à l’aise le match du Nigeria (dimanche). Les deux dernières sorties du six algérien seront contre les intouchables, l’Italie sacrée du titre mondial en 2011 et la Turquie, un ténor du volleyball féminin mondial.
"Contre l’Italie et la Turquie, nous tâcherons de faire de notre mieux devant des équipes qui ne sont plus à présenter, et qui nous sont largement supérieures, "a conclu M. Saïdani qui nourrit secrètement l’espoir de terminer derrière ces deux ténors pour peu qu’il gagne ses deux premiers matches.
Pour le 2e tour (1/8es de finale), les équipes du groupe D auront à affronter celles du groupe C, composé du Brésil, sextuple champion du monde de la catégorie, de la Russie (2 titres), de la Bulgarie, du Mexique et des Etats-Unis. En cas de qualification, la sélection algérienne rencontrera un adversaire de ce groupe considéré à juste titre par les observateurs avertis, comme le groupe de la mort.