L’équipe nationale féminine de hand a entamé hier son cycle de préparation en prévision des 10es Jeux africains prévus du 3 au 18 septembre prochain à Maputo au Mozambique. Ce programme comprendra six stages. Parmi ces regroupements, il y aura un séjour en France ponctué de rencontres amicales avec des équipes de clubs français et deux autres avec les équipes nationales du Japon et de Corée du Sud.

Pour ce qui concerne le premier stage, qui a débuté hier à Alger, l’entraîneur national Mourad Aït Ouarab a confirmé que «le travail sera axé beaucoup plus sur le côté physique avec des tests pour toutes les athlètes. La première étape va nous permettre surtout de regrouper l’ensemble des joueuses qui sont actuellement en vacances car le championnat a pris fin il y a quelque jours déjà». Le travail technico-tactique ne débutera, selon le coach national, qu’à partir du deuxième stage «c’est vrai que nous maintiendrons le travail physique jusqu’au troisième stage, mais on entamera les choses tactiques à partir du deuxième stage qui débutera le 11 juillet prochain et qui s’étalera jusqu’au 20 du même mois». A-t-il dit. Les camarades de Ratiba Hasnaoui, sociétaire du HBC El Biar, qui retrouve la sélection après avoir fait l’impasse sur le dernier championnat d’Afrique, doivent retrousser les manches pour bien représenter les couleurs nationales dans les trois prochaines échéances internationales : les Jeux africains, les Jeux arabes et surtout le prochain Championnat d’Afrique qualificatif au Championnat du monde. «Même si les Jeux africains et les Jeux arabes sont importants pour peaufiner notre programme de préparation ils restent néanmoins des intermédiaires car notre principal objectif reste le Championnat d’Afrique qualificatif au Championnat du monde» a expliqué M. Ait Ouarab. Ce dernier explique en outre qu’il «tentera de programmer quelques matches amicaux à partir du troisième stage, même si aucune équipe n’est en stage actuellement». Après quatre stages en Algérie, les coéquipières de Nassima Dob effectueront un stage d’une quinzaine de jours en France à partir du 11 août. «Le stage de France sera l’avant-dernière étape de notre plan de travail donc j’essayerai de mettre en place un programme de préparation à la hauteur de ce qui nous attend. Jusqu’à maintenant deux sélections nationales ont donné leur accord de principe pour disputer avec nous des matches amicaux, il s’agit du Japon et de la Corée du Sud et peut-être que quelques clubs de première division en France» nous apprend Aït Ouarab. Pour ce qui concerne l’effectif, il déclare avoir retenu 20 joueuses, mais il en retiendra uniquement 16 pour les Jeux africains, comme le stipule le règlement. «Contrairement au dernier championnat, cette fois-ci j’ai des athlètes qui peuvent faire mieux. Parmi ces joueuses je peut citer l’excellente gardienne de buts de la JS Ouzellaguen, Roza Chila, Amel Aït Ahmed qui n’était pas avec nous l’année passée en raison de son transfert, Ratiba Hasnaoui et beaucoup d’autres. En tous cas c’est un renforcement de choix» concernant les joueuses évoluant à l’étranger, le sélectionneur nationale, revient encore une fois pour dire : «L’erreur commise auparavant ne doit pas se répéter, les joyeuses locales ont fait leur preuves par le passé. Donc ce n’est pas la peine d’aller chercher ailleurs alors que le championnat national compte d’excellentes athlètes qui peuvent faire la différence». Enfin, Mourad Aït Ouarab regrette l’attitude de quelques personnes vis-à-vis de l’instance nationale. Sans citer personne M. Aït Ouarab dira «en tant qu’entraîneur national je regrette ce qui se dit ces derniers temps et qui peux, à mon avis, nuire à l’instance nationale. Contrairement à ce que nous avons vécu par le passé «bricolage», la Fédération algérienne nous a donnés tous les moyens pour réussir notre travail et remettre la petite balle algérienne à sa place d’antan» a-t-il conclu