La sélection algérienne de handball messieurs débutera la 22e édition de la Coupe du monde en Suède à partir de vendredi prochain face à une grande nation de handball, la Serbie, avec la ferme intention de réaliser une belle prestation, et améliorer son classement général.

La sélection algérienne, conduite par un ancien handballeur, Salah Bouchekriou, lequel livrera à cette occasion sa sixième participation à cette joute internationale, dont la troisième en qualité d’entraîneur, participera pour la douzième fois à cette compétition réunissant les meilleures sélections mondiales. La première aventure algérienne était en 1974 en Allemagne, une 1ère sortie dont faisaient partie Hachemi, Larbaoui, Amara, les frères Bouzerar et autres. Malheureusement, cette entrée était infructueuse puisque les Algériens ont enregistré dès l’entame trois défaites en autant de matches, devant des grands calibres de la petite balle de l’époque, la Hongrie, l’ex-Yougoslavie ainsi que la Bulgarie. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que l’actuel sélectionneur de l’équipe algérienne préfère organiser ses stages de préparation dans ces pays. La deuxième participation du sept algérien était en 1982 dans l’autre partie de l’Allemagne, aujourd’hui réunifiée, l’Algérie s’est présentée à ce rendez-vous grâce à sa consécration pour la première fois de son histoire, championne d’Afrique en 1981 en Tunisie, sous la direction, rappelle-t-on, de Aziz Darouaz. Les coéquipiers de Maachou, Bouchekriou, Azeb, Benmaghsoula et Doballah n’ont arraché aucun victoire devant des sélections huppées, à l’image de la Hongrie et de la Suède. Les années se suivent et pratiquement se ressemblent, quatre ans plus tard, le handball algérien sous la direction toujours de Derouaz a connu une expédition désastreuse, en pointant à la 16e place au classement, après six défaites consécutives. 1990, la sélection algérienne, conduite par Farouk Bouzerar en ex-Tchécoslovaquie pour une 4e aventure, n’a fait qu’améliorer son niveau, tout en côtoyant comme d’habitude les mêmes nations connues dans ce domaine. Mis à part les deux matchs nuls contre Cuba et le Japon, les camarades de Djaafar Belhocine restaient toujours scotchés à la dernière place pour la quatrième fois consécutive. Après leur absence de l’édition de 1993 en Suède, l’Algérie retrouve petit à petit ses repères sous la houlette de Salah Bouchekriou, en arrachant une première victoire face au Danemark lors de l’édition tenue en Islande. Les hommes de Bouchekriou qui obtenaient une 2e victoire face au Japon se qualifiaient pour le second tour, lors duquel ils se sont inclinés devant leurs adversaires habituels la Suède et la Corée du Sud. Grâce à ses résultats, le sept algérien grimpe à la 13e place. Lors de sa sixième sortie en 1997 au Japon, le sept algérien sous la houlette de Djillali Mekki a enregistré un recul remarquable, en revenant à la 17e place. La valse des entraîneurs continue avec l’arrivée cette fois-ci de l’ancien joueur Djaafar Belhocine, l’Algérie en 1999 atteint les 1/8es de finale en Égypte, et revient à la 15e place. L’édition lors de laquelle Tahar Laban effectuait son baptême du feu, et il est d’ailleurs jusqu’à maintenant avec l’équipe. En France en 2001, les Algériens sous la direction de Salah Bouchkeriou, méritaient plus que les 1/8es de finale, qu’ils ont perdus face à l’Égypte. Depuis cette date, la nouvelle vague est née, le handball algérien commence à retrouver ses lettres d’or, avec notamment l’arrivée surtout de Boudrali, Fligha et Hamad, en se classant à la 18e place sur 24 pays participants à l’édition de Portugal. Certes, l’édition de la Tunisie aurait pu être meilleure pour le sept algérien avec le retour, encore une fois, de Djillali Mekki puisqu’elle s’est jouée dans un pays limitrophe, mais celle de 2009 qui était réussie avec l’arrivée de Kamel Akkab à la barre technique, C’est vrai que l’ancien coach de l’ES Sahel a enregistré quatre défaites au premier tour, mais quatre autres rencontres ont été remportées lors du tour de classement. En un mot, le parcours de la sélection algérienne à connu une courbe ascendante, et la petite balle algérienne retrouve de plus en plus sa place au niveau africain en attendant sa participation internationale en Suède.