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Hand-ball: point de presse d’Aremou Mansourou, président de la CAHB
«Le pays devant abriter la CAN 2012 connu avant la fin de l’année»
22 Septembre 2010

Le président de la Confédération africaine de handball, Aremou Mansourou, a annoncé au cours d’une conférence de presse organisée à Alger qu’aucune décision n’a encore été prise dans ce sens.

Au moment où la plupart des observateurs africains s’attendaient à ce que le pays devant abriter la prochaine édition du Championnat d’Afrique des nations 2012 soit connu dans les plus brefs délais afin de permettre aux sélections participantes de se préparer, le président de la Confédération africaine de handball, Aremou Mansourou, a annoncé au cours d’une conférence de presse organisée à Alger qu’aucune décision n’a encore été prise dans ce sens. « Certes, nous avons reçu des dossiers de candidatures, mais je tiens à rassurer qu’ aucune décision n’a été prise concernant le pays qui devra abriter cette joute africaine ». De plus confirme le premier responsable de la petite balle africaine, ce dossier ne sera pas à l’ordre du jour de la prochaine réunion qui se tiendra dans quelques jours. Aremou Mansourou a, néanmoins, rassuré que « la décision finale sera prise avant le fin de l’année 2010 ». Après la candidature du Maroc, on apprend que la Tunisie a également déposé son dossier de candidature. En guise de préambule, le président de la Confédération africaine a tenu à faire un petit exposé sur le jeu des équipes africaines qui ne cesse de s’améliorer dans certains pays alors qu’il connait une certaine régression dans d’autres pays. « Ce n’est pas pour vous démoraliser, mais c’est la vérité, le handball africain se trouve actuellement dans une situation très difficile. Non seulement il y a un manque flagrant de compétitions dans certains pays, mais également il y a des pays où cette discipline est complètement absente. C’est grave », déplore M. Aremou affirmant qu’il y a des pays où il n’y a pas d’administration. N’empêche, précise le patron du handball africain, la Confédération a engagé une excellente démarche dans ce sens et qui consiste à installer dans chaque pays une administration incitative, et relancer celles qui sont sur place mais qui ne fonctionnent plus depuis belle lurette.
En dépit du fait qu’il ait affiché un certain espoir de voir, dans les prochaines années, le handball africain retrouver ses lettres de noblesse, Aremou Mansourou, indique qu’avec l’écart accusé entre les différents pays africains il est très difficile de maîtriser certaines choses. « Le continent africain abrite trois groupes de pays ; le premier est celui où le handball n’est pas pratiqué à grande échelle ou même pas du tout, le second groupe représente les pays qui participent régulièrement aux différentes compétitions continentales alors que le dernier accueille l’élite participant aux championnats mondiaux. Ce qui veut dire que chaque groupe à ses problèmes propre. Pour faire face à ces situations, plusieurs actions ont été lancées concernant chaque groupe de pays. Là où cette discipline est fortement présente nous allons bien suivre son évolution, alors que là où il y a une nette régression nous allons relancer la machine de nouveau. Pour les pays où le handball ne fonctionne pas nous avons proposer l’organisation de tournois bénévoles comme première solution. Notre politique souligne le président consiste à diminuer la différence entre les trois groupes ». « Nous soutenons pleinement les équipe africaines, dont l’Algérie, qui vont représenter le continent africain dans la prochaine Coupe du monde prévue en Suède au mois de janvier prochain. Actuellement nous avons lancé des négociations avec ce pays pour que les équipes africaines puissent rejoindre le lieu de la compétition dix jours avant afin de s’acclimater » a souligné M. Aremou. Ce dernier, au cours de son intervention, a reconnu d’une part le retour du handball algérien non seulement sur la scène africaine, mais également au niveau international, tout en regrettant le fait qu’un pays comme l’Algérie n’ait même pas d’arbitre IHF (International handball Fédération). Beaucoup d’autres questions ont été également au centre des débats, notamment celles relatives aux conditions (droits TV, conditions de séjour dans lesquelles s’est déroulé la précédente édition en Égypte. « Lors de la compétition en Égypte nous avons tiré beaucoup d’enseignements, je vous le confirme ici, ce qui c’est passé dans ce pays ne se reproduira jamais » a-t-il indiqué.
En visite à Alger depuis dimanche dernier, M. Aremou a été reçu par le ministre de la Jeunesse et des Sports Hachemi Djiar. « Avec le ministre nous avons débattu beaucoup de questions surtout celles relatives aux différentes méthodes à adopter pour la promotion du handball en général et en milieu de la jeunesse en particulier. Je suis réconforté par l’intérêt qu’il porte au sport et sa vision sur le développement du sport féminin ainsi qu’au milieu de la jeunesse » a expliqué le président de la Confédération africaine de handball lequel a également indiqué qu’il a été également reçu par le président du Comité olympique algérien le docteur Rachid Hanifi avec lequel beaucoup de questions ont été abordées et débattus. Hier, M. Aremou devait rendre visite au président du club Groupement sportif des pétroliers.

Par : Mourad Salhi 

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