La dernière victoire contre l’Egypte a mis le groupe en confiance. Cette victoire acquise devant les Pharaons donnera certainement plus d’équilibre à l’équipe qui affrontera aujourd’hui à 16h30 à Porec, les Saoudiens dirigés par Sayed Ayari, l’ex-coach de la Tunisie, qui ont réalisé une prestation honnête face aux Aigles de Carthage.

Il a mis en place le dispositif adéquat pour limiter notamment les mouvements du demi centre Heykel Mganem. Facteur qui lui a permis d’atténuer un tant soit peu la suprématie relative du sept  tunisien. Face à l’Algérie, Sayed Ayari tentera de créer l’exploit : celui de remporter une première victoire ou à défaut un match nul. L’arrière-garde algérienne est appelée à être vigilante pour barrer la route aux attaquants du royaume wahhabite. Avec une défense compacte, un sept garni et travailleur et une attaque jouant le contre seront l’arme d’une formation de fennecs qui partira à l’assaut d’une Arabie Saoudite décevante et avide de rachat. Une confrontation à la portée des Verts, mieux nantis et mieux outillés. Le Club Algérie aura comme principal souci, celui d’éviter de subir la pression du match en se contentant de défendre et en comptant sur les contres ou une attaque placée prolifique. Kamel Akkeb  devrait aligner une formation à vocation offensive avec la titularisation de Labane, Berriah, les deux frères Chahbour Omar et Ryadh, sans oublier Hichem Boudrali qui demeure l’arme maîtresse des algériens  surtout quand il s’agit de profiter des espaces concédés par l’adversaire, de provoquer la faute et de créer le danger en remportant les duels. Quoi qu’il en soit, toujours à propos des joueurs, la liste définitive des joueurs devant prendre poste devant affronter les saoudiens, ne serra  rendue publique qu’à l’issue de la séance de récupération. La progression des algériens a été comme tout le monde le sait brutalement interrompue par cinq surprenantes déconvenues successives contre les gros bras. Suffisant pour qu’un vent de doute et d’inquiétude balaie la bande à Akkeb. Mais la récente victoire devant les protégés de Irfan Smajlagic coach du sept égyptien, a rapidement remis les pendules à l’heure. Aujourd’hui, la tâche sera encore ardue face à un groupe saoudien qui ne cesse d’étonner par ses prestations, la qualité du jeu développé. Le sept saoudien, dont la seule prétention est  de gagner en expérience sachant que l’effectif est composé à hauteur de 70% de jeunes encadrés par Bandar et Mnab les plus âgés parmi eux, cherche à s’améliorer.
Au vu du laps de temps très court dont El Ayari a pu disposer pour préparer l’équipe, le groupe est en constante progression Sa dernière sortie devant l’ogre tunisien a été des plus attrayantes. Il n’en demeure pas moins que les Saoudiens pêchent souvent par un manque de réalisme, par une naïveté coupable en authentiques acteurs fantasques capables du meilleur comme du pire. Les Verts doivent profiter de ces tares pour gagner encore au classement final. La rencontre promet d’être ouverte et bien disputé par les nôtres, un seul objectif : vaincre, supplanter les coéquipiers de Hussein Al Akhwan et se rapprocher davantage des loges d’honneur. Les coéquipiers de Saci Boultif et compagnie ont été avertis en semaine de la difficulté de la tâche qui les attend. On se méfie de l’Arabie Saoudite qui n’a rien à perdre, fournissant souvent une bonne production malgré les défaites en séries. Un marquage de zone sera appliqué au demi centre avec pour consignes de ne point se hasarder devant.
Autre source de préoccupation pour les verts, le fait que les saoudiens ne s’avouent jamais vaincus, même menés largement au score. Mais Kamel Akkeb interrogé à ce propos n’en fait pas grand cas. L’effectif s’étant d’une part renouvelé et d’autre part avec l’enchaînement des matches, tous les techniciens savent exactement à quoi s’en tenir concernant leurs adversaires. La seule inconnue dans l’affaire, la forme du jour des joueurs. Auront-ils recouvré leur tonus et leur vitalité ? Seule la réalité du terrain nous le dira.
W. A.