L’affaire opposant la Fédération algérienne de football et le RC Kouba continue de susciter les passions et est toujours en cours puisqu’avant-hier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne (Suisse) a annoncé que la décision dans cette affaire sera annoncée sur le site internet du TAS le lundi 29 septembre 2008.

Les représentants du RC Kouba et de la FAF ont assisté trois heures durant à une audience du TAS. Les membres du tribunal ont débuté leurs délibérations à l’issue de cette audience, mais ont annoncé par la suite qu’ils réserveront leur jugement jusqu’au 29 septembre 2008.
Il est vrai que la Faf a engagé un avocat Suisse pour défendre sa cause et cette fois-ci, la FAF est allée loin en posant, parait-il, le problème de ce litige en matière de compétence au TAS. C’est-à-dire qu’elle pose la question, le TAS de Lausanne est-il compétent pour juger d’une affaire de « discipline » et non d’affaires traitant sujet financier ou d’application d’un règlement mondialement connu. Il est utile de rappeler juste que le TAS algérien avait rendu son verdict en se déclarant incompétent, mais en demandant à la Faf d’appliquer la réglementation en revoyant la base retenue du jugement.
Par la suite, et après le refus de la FAF de réintégrer le RCK en DI, les koubéens ont saisi le TAS de Lausanne. Et c’est ainsi que dans sa décision mise en ligne le 21 août 2008, le TAS de Lausanne a appelé la FAF à intégrer le RCK au championnat de D1 et aménager à cet effet le calendrier des rencontres.
Quelle que soit la décision finale que va prendre le TAS dans cette affaire, elle n’aura aucune incidence sur le football algérien, avait indiqué Haddadj cette semaine. Ce qui veut dire que la FAF s’est déjà préparée à une éventualité d’intégrer le RCK en DI…
"Une décision du TAS n’aurait aucune incidence sur le football algérien encore moins sur la sélection algérienne. L’Algérie ne court aucun risque de sanction de la part de la fédération internationale (FIFA)", a affirmé lundi dernier le président de la FAF lors d’un point de presse. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre demain pour être fixé sur cette affaire.
S. B.