La sanction de 25 secondes infligée à Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) après le GP de Belgique de F1 le 7 septembre à Spa et qui l’avait fait reculer de la 1re à la 3e place, a été confirmée mardi par la Cour d’appel de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), réunie à Paris.

Après avoir longuement entendu les arguments de McLaren-Mercedes lundi, la Cour d’appel a tout simplement décidé que l’appel de l’écurie britannique n’était pas recevable. Les positions du Grand Prix de Belgique sont donc confirmées: la victoire revient à Felipe Massa (Ferrari) devant Nick Heidfeld (BMW Sauber) et Hamilton. Avant le Grand Prix de Singapour ce week-end, les positions au Championnat du monde sont donc toujours aussi serrées en tête, avec Hamilton (78 points) une toute petite longueur devant Massa (77 pts). L’écurie McLaren-Mercedes avait introduit un appel auprès de la Cour d’appel de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), suite au déclassement à la troisième place de son pilote Lewis Hamilton au Grand Prix de Belgique de Formule 1. Hamilton, vainqueur de la course sur la piste après une belle bagarre et trois derniers tours d’anthologie, s’était vu infliger après coup une pénalité de 25 secondes pour avoir court-circuité une chicane et en avoir tiré avantage. Le Britannique était alors à la lutte avec Kimi Raikkonen (Ferrari) et son infraction lui avait permis de prendre la tête de la course dans le virage suivant. Les 25 secondes de pénalité avaient fait reculer Hamilton à la troisième place pendant que Felipe Massa (Ferrari) gagnait un rang et héritait de la victoire sur tapis vert. McLaren-Mercedes a fait appel de cette décision des commissaires. "J’ai coupé la chicane pour éviter la collision (avec Raikkonen), a, quant à lui, répété Hamilton. J’ai ensuite levé le pied, il est repassé mais j’ai quand même réussi à le doubler de nouveau. Je pense avoir suffisamment levé le pied (pour que cela ne constitue pas un avantage)." Le titre mondial s’était joué pour un seul point la saison dernière. Composée de 18 membres et d’un conseiller, la Cour d’appel de la FIA rendra sa décision lundi. Au moins trois membres doivent être présents pour qu’elle puisse siéger. Elle peut admettre ou rejeter l’appel et peut décider de confirmer, d’annuler, de réduire ou d’augmenter la pénalité prononcée.