L’équipe nationale algérienne de handball (messieurs) aura la lourde tâche, lors de la 18e édition de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2008, (8-17 janvier) en Angola, de reconquérir sa place dans le gotha africain de la discipline après deux échecs en 2004 et 2006.
Ayant toujours occupé une place sur le podium depuis sa 1ère participation en 1976, avec à la clé six titres dont cinq consécutifs, le sept algérien a touché le fond de l’abîme en se classant (4e) en 2004 en Egypte, puis 5e en 2006 en Tunisie, d’où l’absence remarquée de l’Algérie au dernier rendez-vous de l’élite mondiale.
La traversée du désert du sport le plus couronné en Algérie a été durement ressentie par les responsables de la discipline, qui aussitôt installés en janvier 2007, ont axé leurs efforts sur la relance des équipes nationales (hommes et dames) à court et moyen terme. L’intronisation de Kamel Akkab à la barre technique, de retour au pays après une expérience réussie avec l’Etoile sportive du Sahel (Tunisie), et la nomination de l’ancienne figure des années 1980, Abdesselam Benmaghousla à la tête de la direction des équipes nationales (DEN), ont redonné un vent d’optimisme au handball algérien. La nouvelle équipe a commencé par opérer un rajeunissement radical de l’effectif dont la moyenne d’âge a été ramenée à 22-24 ans, et encadré par quelques trentenaires tels que Hammad (32 ans), Hadj-Ali (31), Labane et Boudrali (30 ans). Outre les stages effectués en Algérie et à l’étranger depuis une année et demie, les jeunes joueurs, tous du championnat national, ont affûté leurs armes en prenant part fin 2007, en l’absence des joueurs évoluant en France, aux Jeux africains d’Alger (Juillet) et les Jeux sportifs arabes d’Egypte (Novembre). L’équipe avait échoué à chaque fois en finale devant l’Egypte, son premier adversaire en Angola le 10 janvier prochain. Pour le DEN, M. Benmaghsoula, " l’équipe algérienne aura la tâche d’obtenir un des trois billets qualificatifs au Mondial-2009 de Croatie. On doit revenir au niveau mondial et nous avons les moyens de le faire", a t-il souligné, même s’il écarte la possibilité de jouer le titre africain, vu le retard accumulé par l’équipe ces dernières années. Avant de rallier Luanda, les hommes de Kamel Akkab ont procédé aux dernières retouches en participant aux tournois de Bologne (Italie) et Georges Maranne (France) au