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Mondial-2007 de rugby : aujourd’hui à Paris, Argentine-Irlande
L’Argentine pour le paradis l’Irlande pour éviter l’enfer
30 Septembre 2007

La pression pèsera d’un poids différent, aujourd’hui, sur les épaules argentines et irlandaises: les Pumas, auteurs jusqu’à maintenant d’un mondial parfait, entrevoient le paradis des quarts de finale tandis qu’une Irlande sans âme essaiera d’éviter l’enfer d’une élimination.

Le combat, sur et autour du terrain, au Parc des Princes, promet d’être rude, entre deux équipes qu’oppose une déjà longue et parfois musclée rivalité rugbystique. L’Argentine, en position idéale pour réussir le plus beau mondial de son histoire, aligne l’équipe qui a battu la France en match d’ouverture. A une exception près: le N.8 titulaire Longo retrouve son poste, au détriment de Leguizamon.
Mais avant de sortir le grand jeu, c’est d’abord la calculette que les Sud-Américains auront sortie: Il leur suffira en effet de quitter le Parc des Princes avec un seul point, même de bonus défensif, pour s’assurer la première place de la poule D, et un quart de finale face au vainqueur du match Ecosse-Italie d’aujourd’hui.
Une défaite sans bonus pourrait en revanche effacer d’un coup le parcours jusqu’ici sans faute des Argentins: "Il nous faut penser que nous sommes au bord du précipice, et que la moindre petite distraction peut nous y précipiter", expliquait vendredi l’entraîneur Marcelo Loffreda, mettant en garde contre "un sentiment de confiance excessif". Mais pour l’Irlande, qui a déjà perdu beaucoup d’illusions dans ce mondial, le défi est énorme: le XV du Trèfle ne se qualifiera qu’à condition de battre les Pumas en leur marquant quatre essais, et sans leur laisser le moindre point de bonus. (Sauf si, improbable miracle, les Géorgiens venaient à battre ou à tenir en échec la France).
A l’heure de sceller le destin d’une "génération dorée" irlandaise qui n’aura pourtant presque rien gagné, le coach a aussi pris le risque d’écarter depuis deux matches un leader historique du groupe, Peter Stringer, pour titulariser à la mêlée Eoin Reddan, qui compte... quatre sélections sous le maillot du Trèfle.


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