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Olympique de Marseille 
Le président Pape Diouf «Patience !»
18 Août 2007

Le patron de l’OM ne s’affole pas après le début de saison raté de son équipe. Il estime que son groupe est de qualité et "demande de la patience", notamment aux supporters. "On ne peut pas, du jour au lendemain, présenter une équipe qui pétarade. Ce n’est pas possible."  

Eurosport : Pape Diouf, l’OM déçoit en ce début de saison. Comment l’expliquez-vous ?
Pape Diouf : La réussite n’est pas là, c’est un fait. Et les résultats ne sont pas conformes à ce qu’on attendait. On se pose donc légitimement des questions. On essaye de comprendre ce qui ne va pas. Beaucoup de raisons peuvent être avancées. D’ordre psychologique tout d’abord. Porter la lourde étiquette de favori, quelque part, peut être paralysant. Le fait d’avoir un calendrier a priori favorable peut aussi peser dans les esprits. Tout le monde nous voyait prendre le maximum de points face à Strasbourg, Valenciennes ou Caen. Or, il s’avère que ce n’est pas le cas. Ça ajoute à la responsabilité des joueurs. Ils ont tellement envie de bien faire que parfois, à vouloir trop prouver, finalement on ne prouve rien.
 
Que manque-t-il pour vraiment décoller ?
On me dit que l’on n’a pas trouvé de fond de jeu. Mais ce sont d’abord les individualités qui doivent s’expriment pleinement. Si elles sont en pleine possession de leurs moyens, alors nous pouvons assurer des résultats. Quand les joueurs auront retrouvé leur véritable niveau de jeu, le collectif va suivre. J’en suis persuadé.
 
Peut-on dire que l’OM a raté son début de saison ?
Je pense qu’aujourd’hui c’est prématuré de tirer des bilans ou d’être alarmiste. L’OM a un effectif de qualité. Il faut laisser le temps au temps. Il s’agit avant tout d’un manque de confiance. Une victoire probante nous relancerait complètement. Le championnat commence à peine.
 
Vous maintenez donc votre confiance à Albert Emon ?
J’attendais cette question (rires). Nous n’avons disputé que trois matches. Comment Albert Émon pourrait-il être menacé alors qu’il nous a menés en Ligue des Champions ? Attendons, nous avons tout le temps. Ce qui ne m’empêche pas de redire que la situation d’un entraîneur est toujours fonction d’un contexte.
 
Craignez-vous la réaction des supporters si l’OM ne gagne pas contre Nancy, dimanche ?
Il y a des risques quand on est à Marseille. L’impatience et l’empressement font partie du décor. Quand les résultats ne sont pas là, le public est impatient, grognon, et c’est vrai qu’il peut avoir une manifestation bruyante qui peut aussi être paralysante pour les joueurs. C’est un risque. Si on y va d’un rythme et d’un pas cohérents tous ensemble, il faut comprendre qu’on ne peut pas, du jour au lendemain, présenter une équipe qui pétarade. Ce n’est pas possible.
 
Un mot sur votre nouvelle recrue, Matt Moussilou ?
C’est un choix concerté, accepté par l’ensemble des forces vives du staff sportif, à commencer par José (Anigo). Nous pensons que Matt Moussilou répond au souci qu’Albert Emon avait d’avoir dans un effectif un garçon capable de prendre les espaces, capable de faire valoir sa vitesse. Il va parfaitement compléter la ligne offensive de l’effectif.
 
Avec cette arrivée, le mercato de l’OM est-il terminé ?

Le marché des transferts reste ouvert jusqu’au 31 août. Il peut donc y avoir des départs. Ceux-ci appelleraient alors de nouvelles arrivées. Des réajustements sont encore possibles. Sur ce point, je reste prudent.


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