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JA 2007 
Histoire des Jeux Africains de Brazzaville (1965) à... Alger (2007)
8 Juillet 2007

Les Jeux africains, grand rendez-vous  sportif en Afrique, avec la Coupe des nations de football (CAN), sont passés depuis leur première édition en juillet 1965 à Brazzaville par une croissance difficile souvent pénible avant d’atteindre leur maturité 29 ans plus tard à Alger, du 11 au 23 juillet 2007, pour la seconde fois.

Les Jeux ont connu un parcours chaotique, ayant du mal à trouver à chaque fois une ville d‘accueil, les ressources financières nécessaires à une telle organisation et un équilibre dans les disciplines proposées.

1923, date clé
L‘idée de mettre sur pied des jeux en Afrique ‘‘remonte‘‘ à 1923, lorsque le Comité international olympique (CIO) avait envisagé de créer des jeux en Afrique qui permettraient aux athlètes africains colonisés, au même titre qu‘en Asie, de prendre part à des jeux d‘envergure en prévision des jeux olympiques. Néanmoins, ce n‘est que 44 ans plus tard que plus de 3.000 athlètes représentant 30 pays africains se sont réunis lors des premiers jeux de l‘Afrique indépendante disputés du 18 au 25 juillet 1965 à Brazzaville. A cette date là, les Africains n‘étaient pas à leur premier contact puisque deux ans auparavant (1963), la capitale sénégalaise Dakar avait rassemblé les athlètes africains de 24 pays dans les jeux de l‘amitié, première ébauche des jeux africains. L‘initiative d‘instituer des Jeux africains à cycle permanent a été mise en avant par les responsables de 22 pays autour du comité des Jeux africains dirigé par le Congolais André Hombessa (président), le Nigérian Brahima Ordya (vice-président) et l‘autre Congolais Claude Ganga (secrétaire général).
Forts de la première expérience, les responsables africains décidèrent, lors d‘une réunion qui a regroupé les représentants de 27 pays, de confier au Mali l‘organisation, en 1968, de la 2e édition des jeux. Toutefois, les troubles qui ont émaillé la vie politique au Mali à cette époque avaient contraint les responsables du sport africain à solliciter le Nigeria pour organiser les jeux en 1972. Mais le déroulement des J.O à Munich, la même année, avait poussé le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) à proposer de différer à 1973 la seconde édition. 
Alger : des Jeux méditerranéens aux Jeux africains  
Cinq ans plus tard, c‘est au tour de l‘Algérie d‘accueillir la 3e édition. Forte de son expérience organisationnelle depuis les Jeux méditerranéens (75), l‘Algérie a été désignée, sans conteste, capitale des jeux du 13 au 28 juillet 1978.
Grâce à leurs capacités d‘accueil, les sites et complexes sportifs d‘Alger avaient rassemblé, alors, plus de 5.000 athlètes de 45 Etats, un record qui a dépassé les ambitions même des hauts responsables du sport en Afrique à telle enseigne que les jeux d‘Alger sont devenus une référence en matière d‘organisation et de prise en charge. Depuis, les athlètes africains ont dû attendre neuf ans pour se rencontrer une nouvelle fois. En raison des contraintes financières, aucun pays n‘a pu presser sa candidature pour organiser la 4e édition. Le Kenya qui a été sollicité par le CSSA pour abriter le rendez-vous prévu en 1983, n‘a pu relever le défi qu‘en 1987. La 4e édition qui s‘est déroulée en août 1987, avec la participation de 39 pays seulement, était certes loin de garantir l‘engouement qui a marqué les jeux d‘Alger mais elle a, toutefois, permis au CSSA de garantir la continuité de l‘événement. Les hésitations et les tergiversations de bon nombre de pays pour organiser les jeux avaient contraint les responsables du CSSA à se pencher sérieusement sur le devenir des jeux. A l‘instar de l‘Algérie, l‘Egypte devient quatre ans plus tard le seul pays à s‘être engagé sans hésitation pour organiser dans les délais impartis la 5e édition du 20 septembre au 1er octobre 1991.
                                                        Le défi des Nigérians
Dès lors, les jeux semblent avoir gagné en régularité puisque le Zimbabwe avait également organisé dans les délais la 6e édition en septembre 1995, alors que l‘Afrique du Sud, qui a fait son retour sur la scène sportive continentale, avait dès lors assuré l‘Afrique de la tenue de la 7e en 1999 à Johannesburg. En dépit de cette constance, les responsables du sport africain, réunis du 12 au 16 décembre lors de la 16e session du Conseil supérieur du sport en Afrique, ont passé au crible le dossier des jeux notamment les contraintes financières pour pouvoir dégager les solutions à même de garantir la survie de la plus grande manifestation sportive continentale. La 8e édition tenu à Abuja (Nigeria) avait offert aux participants des jeux inoubliables, que ce soit au plan sportif ou organisationnel. Pourtant, un mois avant les jeux, rien n‘était sûr, le gouvernement n‘ayant pas libéré la totalité des fonds nécessaires à une telle entreprise. Il était même question d‘un report. Néanmoins, le Nigeria a pu faire vivre à la jeunesse africaine des moments que tous les participants retiendront longtemps. 48 pays, 22 sports, 6.000 athlètes (dont environ 550 Nigérians) avaient pris part aux jeux.
 
Retour des J.A. à Alger
L‘édition d‘Alger, 9e du genre prévue du 11 au 23 juillet 2007, enregistrera une participation quantitative et qualitative, tant elle constituera une occasion pour évaluer le niveau du sport en Afrique en prévision des Jeux olympiques 2008 en Chine. Au total, environ 9.150 athlètes de 52 pays sont attendus à Alger, ce qui sera un nouveau record de participation. Plus de 2.000 journalistes nationaux et étrangers vont couvrir les 9èmes jeux africains auxquels le  gouvernement algérien a mobilisé des moyens considérables pour leur succès.   
 
Préparatifs : un dispositif
sécuritaire "crédible"
et "conséquent"
Le ministre d‘Etat, ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a déclaré, mercredi à Alger, qu‘un dispositif sécuritaire "crédible" a été mis en  place en prévision des Jeux africains et afro-asiatiques, prévus cet été en Algérie. "Un dispositif sécuritaire crédible et conséquent a été mis en place"  en prévision des Jeux africains et afro-asiatiques, a indiqué M. Zerhouni à la presse en marge de la cérémonie de sortie de la 40e promotion des cadres de l‘Ecole nationale d‘administration (ENA). "C‘est un dispositif que nous mettons habituellement en place pour   ce genre d‘événements", a-t-il ajouté


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