Année faste pour ce grand club formateur de talents, qui ouvre une nouvelle belle page de son histoire avec à la clé la restructuration.

Après une phase de redressement, une autre de consolidation, le football nahdiste entre dans celle de l’expansion avec un plein panier d’innovations et des résultats remarquables. Sans faire de bruit, la nouvelle équipe dirigeante, à sa tête le président Mourad Lahlou, après juste deux ans d’exercice, relève le pari de l’innovation. Partout, dans les milieux sportifs, on parle de mutation qualitative, comme le déclare le président en exercice : "Le NAHD est en train de vivre une mutation quantitative et qualitative. Nous avons procédé à une restructuration de ce club avec le concours de toute l’équipe dirigeante qui s’est investie pour la bonne cause de cette discipline. La preuve : le nombre de joueurs formés au club est passé de 6 à 10, soit une évolution de 47% en 2007, soit une progression de 24%. Notre tâche principale était, au début, de promouvoir cette école de formation. Nous avons multiplié le nombre de joueurs et de formateurs qui sont issus du club (d’anciens joueurs reconvertis). Et là, je dois rendre un grand hommage à ce centre de promotion et notamment celui de Bensiam qui est en train de faire du bon travail malgré des moyens limités. La métamorphose fut totale puisque nous sommes passés de 20 à 72 jeunes de 2005 à 2006 soit une évolution de 260% et nous avons dépassé nos objectifs cette année avec 209 jeunes. Nous nous sommes beaucoup intéressés au travail de base en mettant à la disposition du club de bons techniciens tout en les soutenant matériellement. Notre bureau s’est évertué à trouver les fonds nécessaires pour mener à bien son programme de restructuration grâce à des sponsors généreux et attentifs. La concertation avec les responsables du club a permis d’élargir la base des joueurs. Ceci a été rendu possible grâce à la volonté des parents, du club et des staffs technique et administratif. Ce dynamisme ne doit pas s’arrêter là. Nous continuons toujours à consolider ces acquis, et à innover pour la bonne cause de ce sport. Cela suppose alors la généralisation de la pratique de ce sport et, dans cette logique, il faut bien dresser un état des lieux sur le plan de l’infrastructure." Et d’ailleurs, le président des Sang et Or enchaîne dans ce sens : "Notre tâche est de généraliser la pratique de ce sport dans tout Hussein-Dey sur les terrains vagues et les écoles primaires. Le nombre de pratiquants est en évolution rapide mais nous pensons que le nombre actuel de parcours est insuffisant. Nous devrons nous investir davantage pour édifier d’autres terrains et offrir un bon cadre et environnement à nos jeunes. Notre souhait est d’atteindre au moins 4 à 5 mini-terrains dans les années à venir. Nous voudrions toucher plus de quartiers et plus de jeunes et là, c’est notre stratégie au NAHD. Stratégie? Cela ne tient pas uniquement à la logistique. Ni, d’ailleurs, seulement à l’infrastructure. La formation, support stratégique par excellence, reste le repère, le premier". Pour réussir, ajoute Mourad Lahlou "il faut miser sur la formation. Nous allons consolider les écoles de football, élargir la base et augmenter le nombre des licenciés. Nous devons être fiers de nos cadres entraîneurs. Ils ont besoin certes d’être à jour quant aux évolutions que connaît le football mondial au niveau des différentes méthodes d’entraînements des jeunes. C’est pourquoi nous venons de solliciter la FAF pour une assistance technique, qui s’occupera de la formation de nos cadres, la pâte existe, ils suffit de la remodeler.
Nous sommes en train de préparer un terrain adéquat pour arriver à élever le niveau du football des jeunes, par la revalorisation des différentes compétitions des jeunes, ainsi que la multiplication des compétitions régionales et nationales. D’ailleurs, au dernier mondial des jeunes " Danone Cup " en France nous avons eu un classement honorable sur le plan mondial. Notre fierté c’est la bonne prestation des jeunes. Nous avons toujours dominé les compétitions en championnat arabe. C’est dire que notre football se porte bien".