Le Midi Libre - Société - «Ma fille est traumatisée»
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«Ma fille est traumatisée»
4 Novembre 2007

«Ma fille âgée de 6 ans vient de rejoindre cette année les bancs de l’école. Son père et moi l’avons bien préparé en vue d’une rentrée scolaire réussie. Seulement, nous avons remarqué, quelques jours après sa rentrée, qu’elle refuse d’aller à l’école. la questionnant sur les raisons de son refus, elle ne faisait que pleurer pour finir enfin par m’avouer que son professeur est d’une extrême méchanceté, qu’il leur demande d’écrire correctement et que la moindre bêtise est sévèrement sanctionnée. Ma fille est actuellement traumatisée, elle déteste son maître et ne veut plus se rendre en classe. Comment dois-je réagir ?»

Samira

En effet, Samira, le rôle du professeur est de rendre l’adaptation de l’enfant à l’école plus facile. Or, malheureusement, certains enseignants ignorent totalement le mode d’approche de l’enfant oubliant que leur relation avec leurs élèves ne doit aucunement être un rapport de force. Bien au contraire, pour qu’un élève soit capable d’assimiler ses cours et de donner le meilleur de lui-même il doit être mis à l’aise par son maître.
Il faut noter que tous les enseignants ont des attentes initiales de leurs élèves. Ils désirent qu’ils réussissent et tentent de décrypter le bon du mauvais élève. Leur attitude à l’égard de l’élève dépend largement de la capacité de ce dernier à réaliser leurs attentes. Ainsi, ils accorderont peu d’importance à un faible élève et iront même jusqu’à l’ignorer. Ce qui n’est jamais au profit de l’écolier.
Dans le cas de votre fille, le comportement offensant du maître l’a traumatisé au point où elle refuse d’aller à l’école. Je pense que vous devez aller à la rencontre de cet enseignant, aussi rapidement et essayer de lui expliquer l’influence négative qu’il exerce sur votre enfant et certainement sur d’autres écoliers. Opter pour le changement de classe ou d’école peut être envisagé, mais il faut d’abord rencontrer le professeur en question. Soutenir votre fille et garder un terrain de dialogue, semble une nécessité.

Par : D. S.

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