Le syndrome de stress post-traumatique est une forme de trouble anxieux qui fait suite à un événement particulièrement traumatisant sur le plan psychologique : attentats, bombardements, accidents graves, catastrophes, violences physiques, viols… Quels sont ses principaux symptômes ? Quels traitements proposer ?
La personne qui présente le tableau de stress post-traumatique peut être la victime elle-même de l’événement. Elle peut être le témoin d’un accident survenu à un proche, ou d’une catastrophe ayant concerné de nombreuses victimes.
Le tableau se présente sous la forme d’une sorte de retour permanent de l’événement, sous forme de cauchemars, ou d’envahissement de la conscience chez le sujet éveillé, de souvenirs fréquents.
Ces troubles s’accompagnent souvent d’insomnies, de dépression, d’irritabilité, parfois de violences ou de conduites pathologiques (alcoolisme…). Au maximum, ils entraînent une désadaptation sociale importante. Confrontées au même événement traumatisant, certaines personnes n’en subissent pas de séquelles alors que d’autres développent un syndrome de stress post-traumatique. On parle de syndrome de stress post-traumatique lorsque les symptômes durent plus d’un mois (ils débutent souvent plusieurs semaines après l’événement). La durée des troubles peut se limiter à quelques mois, sinon dure aussi pour devenir chronique.
Le traitement du syndrome de stress post-traumatique est souvent difficile. Certains médicaments sont utiles pour traiter les symptômes tels que dépression (antidépresseurs) ou anxiété (anxiolytiques). Mais le traitement de fond repose en règle générale sur la psychothérapie, soit psychothérapie d’inspiration analytique, soit psychothérapie comportementale. Le soutien de la famille et des proches est important mais le recours à un thérapeute spécialisé est souvent nécessaire.