"Je suis une maman en détresse qui ne trouve pas comment résoudre un problème qui envenime sa vie. J’ai découvert que mon enfant, âgé de 12 ans, me vole de l’argent pour se rendre dans le cyberespace où il s’adonne avec ses copains à des jeux en réseau. Au départ, je le suspectais de me prendre de l’argent, car à chaque fois qu’il sortait pour m’acheter quelque chose, je ne retrouvais plus l’argent que j’ai mis de côté. Mes doutes se sont confirmés le jour où je lui ai tendu un piège. J’ai mis 200 DA sur la table de nuit et je guettais l’apparition de mon enfant. Mon choc fut grand lorsque j’ai découvert qu’il a pris cet argent avant de détaler pour se rendre dans le cyber du coin. Je n’arrive pas à croire cette découverte. Depuis cet incident, je ne lui donne plus d’argent et je ne lui demande même pas d’aller m’acheter. Que dois-je faire ?
Naima
Vous avez découvert que votre enfant vous vole de l’argent pour pouvoir se rendre dans un cybercafé afin de s’adonner à son loisir favori qu’est les jeux en réseau. Cette réalité vous choque, mais il semble que vous restez vraiment passive face à cet état de fait. Au lieu de vous attarder sur le pourquoi de ce comportement que présente votre fils, vous avez choisi de le priver d’argent. Pensez-vous réellement que c’est la bonne solution ? Certainement pas. Vous faites, ainsi, preuve de laxisme. Si votre enfant vous chipe de l’argent pour aller jouer et que vous lui supprimer cette issue, il ira certainement chercher un autre moyen.
Je pense que la meilleure solution serait de vous entretenir en privé avec votre enfant, afin de lui parler de ce que vous avez découvert et d’essayer de comprendre pourquoi il agit comme ça. Vous pouvez lui apprendre à vous demander de l’argent lorsqu’il en a besoin. Vous pouvez aussi lui donner une petite somme d’argent qu’il dépensera à sa guise sans le pousser à recourir au vol. Croyez-moi, ce problème peut empirer si vous n’instaurez pas un terrain de dialogue avec votre fils. Vous devez expliquer à votre mari la situation et lui demander, effectivement, son aide.