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Le Carnet du Midi
27 Novembre 2007

1934 : ZERDANI ABDELAZIZ
Né à Oum el Bouaghi, il est dès 1954 commissaire politique en wilaya1 puis intégré au Cabinet des forces armées du GPRA à Tunis. Elu député de Batna de 1962 à 1965, membre du Comité central du FLN, il assume en parallèle la direction du journal El Chaab et sa version française «Le peuple». Nommé ministre du Travail et des Affaires sociales en 1965, il est l’un des rédacteurs de la Charte d’Alger (en 1964), soutient la tentative de coup d’Etat de Tahar Zbiri (en 1967) puis disparaît de la scène politique mais exerce son métier d’avocat auprès de la Cour Suprême dès 1999.

1940 : BRUCE LEE
Naquit dans le Chinatown de San Francisco (USA) d’un père comédien souvent absent, une mère eurasienne d’origine allemande et son prénom américain lui est donné par une infirmière à sa naissance. Il a trois ans lorsque ses parents repartent sur Hong Kong et il devient rapidement un enfant star du cinéma, enchaînant rôle après rôle jusque vers 16 ans. Il découvre et s’initie aux arts martiaux jusqu’à son retour sur San Francisco en 1957 où il s’emploie dans la communauté asiatique avant de déménager à Seattle. Serveur dans un restaurant, il obtient quand même un diplôme universitaire puis se met à enseigner le Kung Fu avant de développer le Jeet Kun Do, basé sur son expérience personnelle. En 1964, il épouse une étudiante suédoise, installe sa famille en 1966 à Los Angeles alors qu’il y tourne une série télévisée (en 30 épisodes d’un succès retentissant) et donne des cours (jusqu’en 1971) à des célébrités (James Coburn, Steve MCQueen, Roman Polanski…). Une blessure au dos qui l’immobilise six mois lui donne l’occasion de repartir sur Hong Kong voir sa mère et signer un contrat pour deux films au succès immense. Les films se succèdent (Opération dragon, La fureur du dragon etc,) faisant de lui une star mondiale jusqu’à ce 10 mai 1973 où tout s’écroule. Alors qu’il synchronise les combats pour le film en tournage «Le jeu de la mort», il est terrassé subitement, conduit à l’hôpital pour un examen neurologique et prescription d’un médicament pour le cerveau. Moins de deux mois plus tard, il est victime d’une nouvelle attaque cérébrale au domicile de l’actrice taiwanaise, Betty Ting, qui lui donne un sédatif dont il ne se réveillera jamais et meurt d’un œdème cérébral dû à une allergie à l’aspirine selon la thèse officielle (encore controversée de nos jours). Il est enterré à Seattle, dans l’Etat de Washington.

1960 : IOULA TIMOCHENKO
Née en Ukraine, elle sort de l’université munie d’un diplôme d’honneur en tant qu’ingénieur économique. En 1988, elle crée une entreprise de services et ouvre un magasin de location de cassettes vidéo parallèlement à ses activités de directrice commerciale au terminal de gaz pour les systèmes énergétiques unifiés d’Ukraine. Elue députée en 1997, cette ex-alliée du Président Iouchtchenko dont elle fut le Premier ministre pendant 10 mois en 2005 (janvier à septembre 2005) est très populaire dans les milieux nationalistes.

1965 : RACHIDA DATI
Née d’une mère algérienne et d’un père marocain, maçon arrivé en France en 1963, elle grandit au milieu de six sœurs et quatre frères. Pour financer ses études, elle est vendeuse puis aide-soignante et envisage un moment de faire médecine. Mariée en 1992, la justice lui accorde l’annulation de son mariage en 1995 et elle reste célibataire à ce jour. C’est en 1996 qu’elle obtient une maîtrise en droit public et entre à l’Ecole nationale de la Magistrature de 1997 à 1999. Devenue auditrice de justice puis substitut du procureur en 2003, elle est mise à la disposition du ministère de l’Intérieur, nommée conseiller technique en 2004 avant de s’inscrire au parti UMP en 2006 et d’être désignée porte-parole du candidat Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2007. Devenu Président, celui-ci la nomme ministre de la Justice, garde des Sceaux faisant d’elle la première personnalité féminine issue d’une famille d’immigrés maghrébins à occuper une fonction aussi importante dans un gouvernement français.

1967 : LEON MBA
Décès de celui qui fut le premier Président du Gabon de 1960 à 1967. Renversé par un coup d’Etat en 1964, la France (ancienne puissance coloniale) intervient militairement et le réinstalle au pouvoir. En 1967, il est réélu peu avant sa disparition et Albert Bernard Bongo lui succède à la tête de l’Etat gabonais.

Par : S. K. Sofiane

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