1889 : Jawaharlal Nehru
Naissance de l’homme politique indien connu aussi sous le nom de «Pandit Nehru», le père d’Indira Gandhi, mais aussi et surtout, l’un des chefs de file de la lutte pour l’indépendance de l’Inde. Issu d’une famille de brahmanes hindous originaire du Cachemire, il étudie en Angleterre et devient avocat en 1912. A partir de 1916, il est un proche collaborateur de Gandhi, devient secrétaire général du parti du Congrès et passe environ une dizaine d’années en prison entre 1920 et 1945. Il est Premier ministre en 1947 et chef de file du nationalisme indien après l’assassinat du Mahatma en 1948. Cet adversaire résolu du colonialisme, à l’origine (avec Nasser et Tito) du mouvement des Non-Alignés et de la tenue de la Conférence de Bandung en 1955, meurt à l’âge de 74 ans en 1964.
1922 : Boutros Boutros-Ghali
Né ce jour au Caire dans une famille de chrétiens coptes, il obtient une licence en droit à l’université du Caire en 1946, un doctorat en droit international à Paris et un diplôme de l’Institut d’études politiques français en 1949. Professeur de droit et de relations internationales jusqu’en 1977 au Caire, il est nommé ministre égyptien des Affaires étrangères (1977-1991) et désigné auprès des Nations Unies où il est élu Secrétaire Général de l’ONU en 1992. Remplacé à ce poste en 1996 par le Ghanéen Kofi Annan, il devient secrétaire général de la francophonie (1997-2002) et participe encore aux travaux de l’UNESCO.
1934 : Youyou Mohand Salah
Né à Aïn el Hammam, il est membre de l’Armée de Libération Nationale (ALN) de 1956 à 1962, puis Haut Fonctionnaire dans les Postes et Télécommunications dont il devient le ministre de tutelle à partir de 1996 jusqu’à l’élection présidentielle de 1999.
1935 : Hussein de Jordanie
Naissance à Amman du futur roi hachémite sur le trône de Jordanie de 1952 jusqu’à sa mort en 1999. Il participe au 3e conflit armé israélo-arabe de 1967 qui entraîne l’occupation de la Cisjordanie (à laquelle il renonce définitivement en 1988) avant de conclure un traité de paix avec Israël en 1994.
1943 : Benguerba Maamar
Naquit à Béni Ounif (Béchar) et fit des études à l’Ecole supérieure du commerce d’Alger puis à l’Institut des sciences économiques de Paris avant d’être chargé d’études à l’entreprise nationale Sonarem et membre de la délégation algérienne aux négociations Nord-Sud (Paris, 1975-1977). Directeur général de la SNTA (tabacs et allumettes) durant trois ans, il est élu député à l’APN et membre de la commission Plan et Finances de 1982 à 1988. Haut fonctionnaire ensuite au ministère des Transports, il devient ministre du Travail et des Affaires sociales en 1992 puis directeur du Cabinet du Chef du gouvernement en décembre 1999.
1996 : L’abbé Alfred Berenguer
Ce médaillé de la lutte de Libération nationale est décédé en ce 14 novembre à Aix-en-Provence (France) et enterré (cinq jours plus tard) au cimetière chrétien de Tlemcen, ville dont il fut le député à l’Assemblée constituante en 1962. Né dans une famille arrivée d’Espagne, il forge son engagement politique au contact des Algériens pauvres et démunis de son âge face à la minorité des colons riches propriétaires. Ce soutien affiché lui vaudra d’être expulsé d’Algérie en 1958 et le FLN va aussitôt le désigner comme représentant itinérant du Croissant-Rouge algérien dans les pays d’Amérique latine. Après l’indépendance, il dirige la première maison d’enfants de chouhada puis devient ambassadeur au Vénézuéla. En 1965, il revient exercer son ministère à l’Evêché d’Oran jusqu’à l’âge de la retraite et se retire ensuite (à Remchi, avec sa sœur) pour se consacrer désormais à l’enseignement dans un lycée et à l’écriture (Un curé d’Algérie en Amérique latine, publié par la SNED en 1966).