1833 : Alfred Nobel
Né à Stockholm, chimiste et industriel dont la première usine de nitroglycérine explosa en 1864 tuant son frère et d’autres personnes. Il découvre la dynamite puis la gélatine explosive et la poudre sans fumée totalisant environ 150 inventions. A sa mort (en 1896), il lègue par testament son immense fortune (80 entreprises dans 20 pays, soit 32 millions de couronnes suédoises) en vue de créer un prix Nobel pour récompenser, chaque année, les personnes qui ont rendu service à l’Humanité dans les domaines de la paix, la littérature, la chimie, la médecine et la physique. Seul le Nobel de la Paix est décerné par un Comité nommé par le parlement norvégien, les autres Nobel étant sélectionnés par l’Institut académique suédois.
1925 : Celia Cruz
Née ce jour sous le nom complet de Celia de la Caridad Cruz Alfonso. Chanteuse de musique cubaine et de salsa, elle gagne de nombreux concours de chant avant d’émigrer aux Etats-Unis (lors de la révolution cubaine) se naturalise et entame une carrière en solo qui lui permet de sillonner, jusqu’en 2001, des pays comme la France, la Grande Bretagne, le Zaïre, l’Amérique latine et meurt d’un cancer du cerveau en 2003. Son dernier album (post-mortem) lui vaudra le prix La Nuestro du meilleur album salsa de l’année 2004 et la classera artiste féminine pour 2005.
1931 : Benhamida Abderrahmane
Né à cette date à Dellys, il étudie à l’Institut d’études supérieures islamiques avant de s’engager comme fidaï dès 1955. Commissaire politique de la Zone autonome d’Alger (1956), il est arrêté (1957), condamné à mort (1958) puis grâcié (1959) et libéré en 1962. Elu député de Constantine, il devient ministre de l’Education nationale dans le premier gouvernement de l’Algérie indépendante (1962-1963).
1993 : Melchior Ndadaye
Assassinat du premier Président démocratiquement élu (64,79% des suffrages) du Burundi (pays d’Afrique, ancien protectorat belge indépendant en 1962, capitale Bujumbura). Issu du groupe ethnique Hutu (agriculteurs) alors que le pays était dominé par la minorité Tutsi (éleveurs), il est investi le 10 juillet et ne reste au pouvoir que pendant 102 jours, jusqu’à ce coup d’Etat sanglant qui va déclencher des violences interethniques (affreuse guerre civile qui fera entre 100.000 et 200.000 morts selon certaines sources).
1996 : Benhedougga Abdelhamid
Meurt d’une crise cardiaque à Alger. Etudiant à Constantine puis à la Zitouna de Tunis avant d’enseigner la littérature arabe en Algérie (1954), il émigre en France l’année suivante puis repart en Tunisie (entre 1958 et 1962) et écrit pour la radio et la presse du FLN. Revenu au pays, il étudie le théâtre et la mise en scène, écrit plusieurs romans dont le plus connu reste « Le vent du Sud » (porté à l’écran et traduit en plusieurs langues). Par la suite, il est président du Conseil national de la Culture (qui remplace en 1990 le ministère de la Culture supprimé par Hamrouche), vice-président du Conseil national consultatif (1992) et membre fondateur de l’ANR (1995).