L’été est la saison des vacances, du délassement et des loisirs. En cette saison estivale, nous cherchons tous à fuir la canicule et la monotonie du quotidien en ménageant notre temps pour bénéficier d’une période de vacances à durée variable qui nous accorde du repos, après une année de labeur, nous permettra décompresser et oublier, un tant soit peu ce que l’on a pu endurer tout au long de l’année.
S’offrir des vacances dépend, bien évidemment, du niveau socio-économique de tout un chacun. La destination choisie est souvent déterminée en fonction de la somme économisée durant toute l’année et cela, bien entendu, dépend des revenus mensuels de l’individu. Ainsi, si certains ont la chance de se permettre des vacances de rêve sur une île féerique, d’autres n’ont pas cette aubaine. Il est vacanciers qui préfèrent se rendre à la campagne, ceux qui se payent un séjour dans un petit complexe touristique alors que la majorité, ne dispose pas de moyens.
La plage reste l’endroit le plus convoité par les Algériens, adultes et enfants, qui trouvent dans la mer le moyen le plus efficace de distraction.
Cependant, la plage n’est pas synonyme de plaisir et de distraction pour tous. Alors que certains individus s’impatientent de voir la saison des grandes chaleurs arriver pour savourer des instants en solitaires, d’autres ont une peur intense de l’eau et particulièrement de la grande bleue. Il s’agit, en effet, d’une catégorie bien déterminée de personnes, celle-là même qui présente les symptômes typiques d’une phobie de l’eau.
Si les personnes atteintes de cette phobie essayent de s’adapter normalement au monde extérieur et de cohabiter avec leur mal tout en essayant d’éviter l’eau, considérée comme une source de peur incontrôlable, leur phobie jaillit des profondeurs de leur âme en cette période, notamment si elles sont contraintes de se rendre à la plage.
Rien qu’à la vue de l’eau, ces personnes sont prises d’un mal incompréhensif, une vague sensation d’instabilité les envahit, leur pouls s’accélère, leur mains deviennent moites, elles transpirent abondamment et ont l’impression de perdre leur équilibre. Mais que redoutent-elles au juste ? Pourquoi l’eau suscitent en elles une crainte ? Ont-elles peur de se noyer ?
Chacun de nous a ses petites phobies qu’il tente tant bien que mal de dissimuler. Cependant, dès qu’il est confronté à l’agent phobogène (celui qui déclenche les symptômes de la phobie), il ne peut plus contrôler son comportement et n’hésite pas à fuir très loin la situation phobogène.
L’hydrophobie est comme tout autre phobie, une peur irraisonnée, excessive et disproportionnée de l’eau. Cette peur déclenche un stress, voire une panique terrible.
Les hydrophobes ont peur de ne pas flotter, d’être aspirés vers le fond, ils sont oppressés par la masse d’eau. Certains ont, aussi, peur des algues, des poissons et de l’inconnu qui est sous leur corps. La peur de mourir, de se noyer, est aussi fréquente. Cela peut sembler incompréhensible pour certains, mais la phobie est la maladie psychologique la plus fréquente. Elle altère profondément les habitudes quotidiennes de la personne atteinte, du fait qu’elle la pousse à développer des comportements d’évitement.
La personne phobique souffre de sa phobie, mais elle éprouve particulièrement un sentiment de honte et manque vraiment de confiance en elle-même surtout quand elle se compare à d’autres personnes n’ayant pas le même problème. La phobie de l’eau n’est pas une fatalité. Alors, si vous pensez vous reconnaître à travers le profil du phobique ne vous alarmez pas. Vous devez juste prendre rendez-vous avec un psychologue qui, dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique, vous fera connaître l’origine latente de votre phobie et vous guidera vers la manière de vous en débarrasser.
Par : D. Soltani