Les agressions physiques vont crescendo ces derniers temps en Algérie. Témoin le dernier bilan de la Gendarmerie Nationale qui fait état de l’arrestation de 1047 personnes dont 9.000 affaires liées aux agressions à l’arme blanche depuis le début de l’année 2008.
Selon des sources judiciaires, le tribunal algérien serait quotidiennement le théâtre du déroulement de nombreuses affaires liées aux agressions physiques avec usage d’arme blanche. L’on estime en moyenne,selon les m^^mes sources 20 affaires journellement traitées devant la justice.
En effet, les services de la Gendarmerie Nationale ont enregistré une hausse considérable et particulièrement inquiétante des cas d’agressions physiques avec usage d’arme blanche. Ainsi, près de 736 affaires ont été recensées à travers le territoire national durant ces derniers quatre mois, apprend-on de source officielle.
Par ailleurs, 50 affaires ont été enregistrées à Oran, ce qui place cette ville en tête de liste en matière de criminalité. Alger arrive en seconde position avec 47 affaires et Mostaganem avec 41 cas, indique le bilan de la Gendarmerie Nationale.
Il est à noter que les auteurs de ces agressions ne sont pas uniquement des hommes, les femmes sont aussi inculpées dans 18 affaires.
Dans ce sens, les services de la Gendarmerie Nationale ont traité 18 affaires d’agressions et d’usage d’arme blanche durant les quatre mois dernier dans lesquelles les auteurs présumés sont des femmes,selon le bilan de la Gendarmerie Nationale.
Pour l’année 2008, des sources judiciaires ont constaté une augmentation considérable dans les affaires d’agressions physiques avec près de 8426 affaires traitées devant la justice en comparaison avec l’année dernière où les services avaient dénombré près de 11.422 affaires à travers le territoire national. Ce chiffre est appelé à augmenter, selon des sources judiciaires, puisque les peines répressives prononcées restent largement défectueuses, la prison avec sursis étant le verdict le plus souvent prononcé à cet égard.
Il est à noter que durant ces deux dernières années, on a observé un renforcement de peine pénale à l’égard des porteurs d’arme blanche puisqu’ils ne bénéficient plus de liberté provisoire et les peines prononcées à leur encontre vont de 6 mois à 2 ans de prison ferme, indique une source judiciaire.
Par : D. S.