Généralement, l’attitude qu’adoptent les parents vis-à-vis de leurs enfants est déterminante. Comment ? Eh bien, le schéma éducatif qu’adopteront les parents et à travers lequel ils tenteront de préparer leurs gosses au futur détermine les rapports sociaux qu’entretiendront les gosses avec leur entourage.
Pouvoir se stabiliser un jour, fonder son foyer et concevoir des enfants qui éclaireront la vie de leurs parents et le rêve de tout un chacun. La stabilité affective et sociale tant espérée finira par se réaliser un jour et les deux partenaires se retrouveront confronter à des charges qui le moins que l‘on puisse dire sont ardues. Comment gérer le quotidien ? Comment subvenir aux besoins de sa famille ? Comment être attentif à son partenaire ? Comment ne pas se négliger et faillir à ses rôles et comment éduquer ses enfants ? Telles sont les questions que se posent tous les parents.
Le choix d‘un schéma éducatif que les parents devront suivre afin d‘enseigner à leurs gosses les principes de la vie civique, les valeurs, la morale, les traditions et les bonnes habitudes dépend, en grande partie, de leur propre éducation, de leur vision de la vie et des expériences qu‘ils ont vécues au cours de leur existence et principalement des bases de leur relation avec leurs bambins.
Généralement, l‘attitude qu‘adoptent les parents vis-à-vis de leurs enfants est déterminante. Comment ? Eh bien, le schéma éducatif qu‘adopteront les parents et à travers lequel ils tenteront de préparer leurs gosses au futur détermine les rapports sociaux qu‘entretiendront les gosses avec leur entourage. La famille est la première cellule au sein laquelle l‘enfant apprend les notions de la socialisation, de l‘échange relationnel, du dialogue et autres et c‘est au sein de cette famille que l‘enfant apprendra à vivre en communauté afin de pouvoir entretenir, à l‘avenir, des relations sociales épanouies.
Les futurs modes de communication qu‘adoptera l‘enfant à l‘âge adulte ne sont que le résultat de son éducation, de son caractère et des expériences vécues. Si cet enfant a évolué dans une famille où les parents sont du genre «maman et papa poules», il aura certainement un caractère typique et un mode d‘échange relationnel particulier. En effet, les parents qui couvent trop leurs enfants ne sont pas conscients de la grave bêtise qu‘ils sont en train de produire. Ils aiment leur progéniture, lui veulent du bien, désirent la protéger contre le monde extérieur et contre tous les dangers. Ils n‘envisagent pas que leurs enfants puissent souffrir. Cependant, dans leur poussées d‘amour, de protection et d‘attachement excessif, les parents oublient que leurs gosses finiront, un jour, par se séparer d‘eux, d‘entretenir une vie privée, d‘être autonomes et de se défendre eux-mêmes sans attendre que papa ou maman viennent leur donner un coup de main. Mais avec leur affection excessive, les parents privent leurs enfants de la chance de devenir indépendants. Pis, ils font d‘eux des handicapés sur le plan social, des personnes qui redoutent le contact, qui s‘isolent et fuient les autres. L‘attitude des parents crée chez l‘enfant un sentiment de dépendance duquel il lui sera difficile de s‘en défaire puisqu‘il aura tout le temps l‘impression d‘être agressé par le monde extérieur et risquer a le pire en l‘absence de ses parents.
Un enfant trop couvé par ses parents perd vite ses repères une fois qu‘il est seul. La présence des parents est un facteur sécurisant qui rassure l‘enfant et le met à l‘abri de tous les dangers. A l‘origine des rapports parents poules-enfants réside l‘angoisse son enfant et de perdre ainsi son rêve de stabilité. L‘angoisse des parents et leur peur excessive quant à la possibilité de perdre cet enfant contaminent leur progéniture qui développe, à la longue, une conduite d‘évitement de toutes les situations qui peuvent les confronter aux dangers. Cette situation étant généralement représentée par le monde extérieur, l‘enfant évitera les autres et s‘enfermera dans une petite bulle dans laquelle ses parents y sont déjà.
Les parents poules ne sont donc pas en train de protéger leur enfant par leur attachement excessif, mais le disposent, par contre, à avoir des rapports sociaux altérés ou le condamnent à vivre seul s‘il ne prend pas son mal en main et qu‘il ne cherche pas à se faire aider. Les adultes réticents, réservés et qui opposent un refus catégorique à entretenir des relations amicales ou conviviales avec autrui, qui cherchent en permanence la solitude ou qui fuient les autres peuvent être des personnes qui ont évolué auprès de parents excessivement protecteurs qui leur ont appris à se protéger contre tout et à être constamment sur la défensive.
Par : D. Soltani