Hier aussi, la RN 12 reliant Azazga à Tizi-Ouzou, a été fermée à la circulation par les habitants du bidonville situé à proximité de l’hôpital Fernane Hanafi de Oued Aïssi. Cette action de protestation a démarré lundi dernier quand, dès, 6 h du matin, les protestataires ont barré les deux côtés de l’autoroute qui mène également de Tizi Ouzou vers Béjaïa, Larbâa Nath Irathen, Aïn El Hammam, Fréha, Bouzeguene, Illoula, Azeffoun et Yakouren.
Les citoyens ont déversé à l’aide de camions, de grande quantité de sable carrément sur la chaussée. Ce qui ne laisse aucune chance aux automobilistes pour traverser. L’accès vers le chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou était impossible pour la deuxième journée consécutive et cette situation risque de se poursuivre puisque, selon les habitants du bidonville, la route sera ainsi barrée pendant dix jours. Dix jours, c’est le délai accordé aux autorités afin de répondre positivement à leurs doléances. Avant-hier, lundi, le chef de daïra de Larbâa Nath Irathen, dont dépend administrativement le quartier qui proteste, s’est déplacé sur les lieux mais les citoyens ont refusé de négocier avec ce responsable. Selon les protestataires, le chef de daïra de Larbâa Nath Irathen leur aurait promis à maintes reprises de régler leur problème en vain.
Hier, les milliers d’automobilistes, qui empruntent cette route, ont été pénalisés. Une bonne partie a dû rebrousser chemin alors que d’autres ont dévié par Tamda et Ouaguenoun pour accéder à l’autre côté de la wilaya. Notons que les services de sécurité ne sont pas intervenus pour déloger les protestataires. Ils ont toutefois assuré la régulation de la circulation automobile, ce qui n’a pas été du tout une mission facile.
Par : L. B.