Ouacifs est connue pour son fort potentiel agricole avec ses terres fertiles pour toutes sortes de plantations et ses pâturages généreux qui, si ils sont sciemment exploités, cette localité pourra s’auto-suffire en termes de production, voire même procéder à l’exportation.
Désenclavée depuis l’ère coloniale, les routes y menant sont serpentées et arpentées de denses forêts, offrant à ses usagers, en plus d’un plaisir visuel à perte de vue, une bouffée d’oxygène, un air pur de montagne et un calme imposée par l’indomptable paysage resté à l’état sauvage, si ce n’est la transgression des sens par des débris de verres et des décharges d’une sauvagerie de toute autre nature, une sauvagerie agressive et immonde à l’égard de Dame nature au sommet de sa splendeur.
En 1984, avec le nouveau découpage administratif, l’ancienne commune de Ouacifs s’est vue scinder en trois communes : Ouacifs, Ait Toudert et Ait Boumahdi. La daira de Ouacifs a été créée en 1987 pour regrouper en son sein six communes. En plus des trois communes déjà citées on dénombre trois autres qui sont Yataffene, Iboudrarene et Ben Yenni. En guise d’établissements sanitaires, on y trouve trois polycliniques dont deux à Ouacifs et une à Aït Toudert en plus de 11 salles de soins. L’inscription d’un CHU de 60 lit à Ouacifs dans le cadre du Programme sectoriel de développement de l’exercice de cette année vient renforcer ce secteur et permet ainsi de répondre aux besoins sanitaires de la population et leur éviter les déplacements vers les CHU de Ain El Hammam et de Larbâa Nath Irathen. Chacune des trois communes qui composent Ouacifs renferme ses propres potentialités, ce qui constitue une complémentarité économique si tous ces atouts sont exploités à bon escient.
Ouacifs est connue pour son fort potentiel agricole avec ses terres fertiles pour toutes sortes de plantations et ses pâturages généreux qui, si ils sont sciemment exploités, cette localité pourra s’auto-suffire en termes de production, voire même procéder à l’exportation. Connue plus pour ses richesses hydriques ainsi que pour sa situation en aval du Djurdjura qui lui offrent des paysages dignes des plus belles montagnes suisses surtout quand elle revêt son manteau blanc, immaculé en hiver, et qui ruisselle en des cours d’eaux magnifiques au printemps pour donner vie à une flore abondante qui abrite elle aussi des espèces animalières dont certaines sont en voie d’extinction à l’image du singe magot qui n’existe que dans le Parc national du Djurdjura et au Maroc. Dernièrement, l’idée de la réalisation d’un téléférique vers Aswel a été lancée, un projet capable de faire valoir l’aspect touristique de la région et d’y apporter l’apport économique requis.
L’aspect commercial est maintenu grâce à la présence, depuis près d’un siècle, de son marché hebdomadaire, un souk très connu et fortement fréquenté par des commerçants venant de différentes daïras, comme Boghni, Draâ El Mizan, Tizi Ghennif voire même de Boumerdès et Bouira. Cette vocation ne date pas d’aujourd’hui puisque cette région est connue par le passé pour ses marchands ambulants qui se sont installés par la suite dans différentes régions du pays notamment à l’ouest et précisément à Tiaret. Durant la guerre de Libération nationale, les habitants de Ouacifs se sont distingués par une participation massive dans la lutte contre le colonisateur français. Parmi ses combattants le commandant Si Moussa, dit Amar Ath Bouakkache, l’un des premiers condamnés à mort par l’armée française, exécuté en 1957.