A l’approche du mois sacré du Ramadhan, les viandes rouges et blanches, devenues un produit de luxe pour les couches fragiles de notre société, abordent une ascension vertigineuse qui déroute la ménagère et les pères de famille.
Une petite virée dans les quelques marchés de la ville et auprès de bouchers implantés dans divers quartiers de la ville nous permet de constater de visu cette flambée des prix. A titre indicatif, le veau avec os enregistre une augmentation de 80 dinars puisque le kilogramme est cédé à raison de 740 DA alors que la viande bovine sans os est proposée à 880 dinars. Quant à l’agneau qui était taxé récemment à 680 dinars le kg, il est vendu désormais à concurrence de 760 DA.
Selon un boucher établi rue Emir-Abdelkader, au centre-ville, ces prix accuseront une autre flambée la veille du mois de piété.
Les viandes blanches sont logées à la même enseigne au grand dam des gens modestes qui se permettaient d’agrémenter leur menu en achetant des poulets vidés au niveau du marché couvert du volontariat à des tarifs concurrentiels . Actuellement le poulet de 400 dinars est proposé à 600 dinars et de l’avis des professionnels de cette activité, le kilogramme revient entre 300 et 320 dinars !
La dinde est également concernée par cette fièvre des prix car les morceaux exposés dans les étals oscillent entre 240 et 450 dinars le kilogramme, alors que l’escalope, très prisée par la clientèle, est fixée à 650 dinars, soit une hausse de 150 dinars.