Le commerce informel et les vendeurs à la sauvette sont devenus à la longue le cauchemar des Tarfinois qui ne savent plus à quel saint se vouer pour dénoncer cette anarchie qui semble s’enraciner sur les artères des grandes agglomérations. Et dire que certains d’entre eux avaient occupé la rue pour forcer la main aux APC en leur arrachant des locaux commerciaux, mais d’autres continuent d’investir encore et quotidiennement la voie publique. Les innombrables marchands de fripes, de légumes, d’huile d’olive, de chaussures réinvestissent les trottoirs obligeant les piétons à marcher dans la rue livrés ainsi aux accidents. Le pire est que les services de sécurité ne disent rien. A El Kala, El Tarf Bouteldja Ben Mhidi ou ailleurs, les artères sont bondés d’étals où les commerçants s’adonnent à plusieurs sortes de négoces. Des ruelles sont carrément coupées aux piétons et automobiliste par la faute d’opérateurs qui déversent leurs marchandises de matériaux de construction obstruant ainsi les ruelles. Des portes d’immeubles sont squattées par des revendeurs informels. A Oum Teboul, on vend des euros au su et au vu de tout le monde concurrençant l’institution bancaire. En un mot disons que les ruelles de la wilaya d’El Tarf semblent se rétrécir relativement au squat continuel. Une telle situation a été à maintes reprises dénoncée mais en vain.