Décidément, le corps enseignant est privilégié par sa tutelle qui lui vire à dates régulières son salaire mensuel, ses rappels, prime trimestrielle de rendement, heures supplémentaires et autres. Les pouvoirs publics ont octroyé à la famille enseignante une revalorisation conséquente, voire généreuse, des traitements, salaires et diverses primes. Actuellement, l’enseignant retrouve ses lettres de noblesse grâce à l’augmentation vertigineuse de sa fiche de paie qui est devenue un sésame dans notre société intransigeante. Cependant, les corps communs relevant du ministère de l’Education restent marginalisés car leurs statuts particuliers entérinés par la direction générale de la Fonction publique ne sont pas à la hauteur de leurs espérances et ce, contrairement à leurs collègues instituteurs et professeurs. En effet, les agents de saisie, secrétaires, agents de sécurité, cuisiniers, chauffeurs, factotums, agents d’entretien et autres exerçant au sein de la direction de l’éducation et des collèges et lycées ne sont pas logés à la même enseigne et restent sous-payés en dépit de la pénibilité de leurs tâches et des contraintes endurées .Pour des raisons indéterminées, leur prime de rendement du premier semestre n’a pas été virée début juillet sachant que leurs collègues enseignants ont perçu leur prime de rendement du deuxième trimestre qui leur a permis de mieux gérer leur budget familial et de s’offrir des vacances au bord de la mer et des sorties en Tunisie ! Cette injustice intolérable déçoit et décourage ces agents des corps communs qui constituent la cheville ouvrière de ce secteur stratégique. Les responsables concernés sont interpellés pour rétablir dans leurs droits les corps communs qui attendent avec impatience le virement de leurs indemnités.
Les escaliers de la cité champ de manœuvres enfin aux normes
Au cours des années 80 les autorités locales avaient initié un ambitieux programme d’habitat au profit de milliers de familles qui disposèrent d’un toit décent au niveau de divers quartiers du chef-lieu de wilaya . Dans ce contexte, une cité résidentielle comprenant 27 bàtiments R+5, avait été créée au niveau du site champ de manœuvre. Cependant , en raison du terrain accidenté et escarp, la partie supérieure de cet espace abritant une dizaine d’immeubles n’est pas reliée à la partie inférieur. Une piste avait été conçue par les riverains pour leur permettre d’emprunter ce raccourci et regagner le centre-ville.
Quotidiennemen, des centaines de personnes, essentiellement des lycéens, étudiants, travailleurs et autres transitent par ce chemin qui devient impraticable en hiver à cause des pluies qui engendrent un bourbier inextricable. Conscients de ces aléas, les élus locaux de l’époque avaient piloté la réalisation d’escaliers mais cette opération réalisée sans étude préalable a été un véritable fiasco à la fin des années 90. En effet, les personnes àgées, la gent féminine et les enfants éprouvaient toutes les peines du monde à gravir les dizaines de marches et d’aucuns se plaignaient de la non-conformité de ces escaliers. Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens , et répondant aux attentes des représentants du mouvement associatif et de la société civile , les autorités ont lancé dernièrement un projet à même de solutionner définitivement cette carence qui perdure durant des années. Une entreprise de travaux publics qui a décroché le marché , est à pied d’œuvre et elle a eu le mérite d’édifier de larges escaliers dans les normes à la grande satisfaction des résidents et des piétons qui évoluent désormais dans un espace sain et agréabl.
Par : H. B.