Dès la tombée de la nuit, ce quartier périphérique est plongé dans l’obscurité totale ce qui engendre un indéniable climat d’insécurité et de malaise et offre l’opportunité à des bandes de délinquants de sévir en toute impunité.

Surplombant le chef-lieu de wilaya, le secteur ouest, qui englobe les quartiers périphériques de Aïn Guerguer, El-Hafsi, M’rabet-Messaoud et Bourouaïah, est en pleine expansion et il abrite, désormais, des dizaines de milliers d’âmes. Les autorités locales n’ont pas lésiné sur les moyens pour permettre aux familles, ayant bénéficié de logements dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, de logements sociaux à caractère locatif, de LSP ou de lots de terrain, de prétendre à un cadre de vie harmonieux.  Plusieurs équipements publics ont été réalisés, notamment un lycée, un technicum, un collège et des écoles primaires pour assurer la scolarité de milliers d’élèves des deux sexes. Les résidents disposent du réseau d’assainissement des eaux usées, de l’eau potable, de l’énergie électrique, du gaz naturel et du téléphone, sachant que les services de la DUC ont peaufiné un ambitieux programme d’aménagement de cet important site. Toutefois, quelques habitants du lotissement N°3 de la cité Bourouaïah se sont présentés à notre bureau pour signaler l’absence de l’éclairage public en dépit de l’installation des pylônes consécutivement à une opération financée par l’agence foncière de Guelma qui avait cédé des dizaines de lots de terrains à des pères de familles qui ont dû consentir d’énormes sacrifices pour parachever leur rêve : être propriétaire d’une maison aussi modeste soit-elle. Depuis quelques mois, des familles ont, enfin emménagé, dans ce site et elles sont confrontées à des aléas qui perturbent leur qualité de vie. En effet, dès la tombée de la nuit, ce quartier périphérique, qui souffre de l’absence de voies bitumées et de trottoirs, est plongé dans l’obscurité totale ce qui engendre un indéniable climat d’insécurité et de malaise et offre l’opportunité à des bandes de délinquants de sévir en toute impunité. Les résidents lancent un appel pressant aux autorités locales afin de prendre en charge cette légitime préoccupation.