L’actuel wali de Mila dont on dit le plus grand bien, un énarque qui a fait ses classes et prouvé ses compétences dans diverses administrations du pays, installé sans ses fonctions depuis quelques jours déjà, en compagnie de M. Kadid Abderrahmane, l’ex-wali de Bordj Bou Arriredj, a entamé ses visites de reconnaissance des lieux. Il fait la "une" de la rumeur publique et des conversations citoyennes, chacun y va selon sa propre analyse et sa propre interprétation de la vie politique et économique de la wilaya, chacun s’applique à donner un jugement sur le nouveau magistrat qui gère les affaires de la wilaya. Tous affichent un optimisme quant à sa réussite. Ils voient en ce nouveau wali le gestionnaire intègre capable d’apporter le changement escompté depuis tant d’années, ils crient haut et fort que d’après tout ce qu’ils ont ouï dire à son sujet, Mila est entre de bonnes mains et nul doute que M. Kadid saura la hisser dans la cour des grandes wilayas. Certains habitants et ils sont nombreux voient en lui le nouveau messie qui changera leur quotidien et apportera la bouffée d’oxygène qui sortira Mila de sa torpeur et de son marasme. Saura-t-il contrer les coups bas de ces vampires qui, forts de leur position dans la hiérarchie sociale et administrative, se jouent des lois et règlements qui régissent le pays ? Tous prient pour sa sauvegarde des mains sales qui lui tendront pièges et sèmeront des épines sur son chemin.
Dans cette contrée du pays devenue l’apanage de vampires de tous bords capables de tous les coups pour s’enrichir, il faut user de mille et un stratagèmes pour mettre à nu leurs desseins malveillants dont l’objectif primordial demeure l’enrichissement sur le dos de l’argent du contribuable et l’accaparement des biens de l’Etat au détriment de ceux qui les méritent. Combien sont-ils à avoir bénéficié de logements aux lieux et places de ceux qui les méritaient, combien sont-ils à avoir été recrutés à l’insu d’autres plus méritants. A Mila mille et un exemples illustrent ces situations. Combien de fois les citoyens ont bloqué les routes pour des histoires d’eau, d’électricité et de transport ? Cela se passait presque tous les jours et pourtant rien n’a été fait pour satisfaire les revendications citoyennes devenues de plus en plus nombreuses. Les humbles citoyens de la wilaya de Mila fondent beaucoup d’espoir sue le nouveau wali.
Zaoui Abderaouf
…et à Guelma
A l’issue de la rituelle cérémonie de passations intervenue durant la journée du lundi avec son prédécesseur, M. Hamdi Belkacem, appelé à d’autres fonctions, le nouveau chef de l’exécutif, M. Merzoug Larbi, qui était wali à Mascara, est déjà à pied d’œuvre. Il s’est rendu mercredi dernier à Guelaât Bou Sbaâ où il a installé le nouveau chef de daïra dans ses fonctions, et celui de Hammam N’Bails le sera incessamment.
A la faveur du récent mouvement des commis de l’Etat décidé par le président de la République, la wilaya de Guelma enregistre l’arrivée, outre du nouveau wali, celle du Secrétaire général, du directeur de l’administration locale (DAL), du directeur de la réglementation et de l’administration générale (DRAG), de deux chefs de daïra, des directeurs de l’hydraulique, de la culture, et la liste continue. Le premier magistrat de la wilaya devait réunir, jeudi, son exécutif et il donnera ses orientations et ses directives pour mener à bien sa feuille de route. Possédant la réputation d’un wali intègre, dynamique et rigoureux, il suscite l’appréhension de certains élus locaux qui risquent d’être secoués, voire dérangés dans leur léthargie néfaste. Les correspondants de presse, handicapés par le gel depuis deux ans de la cellule de communication de la wilaya, attendent le feu vert pour reprendre dans de bonnes conditions leur noble mission d’informer objectivement et d’apporter leur humble contribution dans la relance du développement économique de la région.
D’importants dossiers attendent le wali dans les secteurs de l’habitat, de la santé, de l’éducation, des aménagements urbains, de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, de l’emploi, des transports, de l’agriculture, etc. D’aucuns souhaitent une dynamique nouvelle dans la prise en charge des attentes citoyennes et un assainissement des rangs des représentants de la société civile car il est primordial de séparer le bon grain de l’ivraie. De toute évidence, la population attribue un chèque à blanc au chef de l’exécutif dans sa lourde mission qui consiste à mettre en œuvre le programme quinquennal 2010-2014 initié par le Président de la république et qui a débloqué des enveloppes financières faramineuses.
Hamid Baali