Ils sont 8 mille cinq cents candidats à s’être présentés, lundi dernier, au concours de recrutement dans le secteur de l’éducation. Face à ce nombre considérable de postulants, celui des postes d’emploi proposés est de seulement 495 dont près de 300 dans le cycle primaire.
L’opération de dépôt des dossiers qui a débuté dès la première semaine du mois de septembre, a drainé, comme à l’accoutumée, beaucoup de nouveaux diplomés. Pour l’enseignement de la langue arabe dans le cycle primaire, 2.135 dossiers ont été déposés. Celui de la langue française en a reçu 686.
Le concours est organisé et supervisé par l’Office régional des examens et des concours dont le siège est à Oum El Bouaghi ainsi que la direction de la Fonction publique de la wilaya.
Huit établissements scolaires ont été désignés pour abriter les épreuves écrites de ce concours, lequel, rappelons-le, concerne aussi 32 postes pour les adjoints de l’éducation. Les lycées Réda Houhou a accueilli les candidats du cycle primaire, Ibn Taymiya et Ibn Badis, ceux du cycle moyen alors que ceux aspirant à enseigner dans le secondaire auront à composer au niveau des établissements Ali Boushaba et Tahar Harrate.
Les postulants dont les diplômes ouvrent droit à ce genre de concours de recrutement ont, pour bon nombre d’entre eux, déjà tenté leurs chances les années précédentes sans trop de succès. Et à chaque fois un mouvement de contestation prend forme pointant du doigt la direction de l’éducation. Cette dernière affirmera, tant qu’il sera nécessaire, que son rôle se limite uniquement à mettre à la disposition des candidats les salles d’examen. L’organisation, la correction des copies et le port des résultats sur les listes sont exclusivement du ressort de l’Office sus mentionné.