Elevée au rang de chef-lieu de wilaya en 1974, Guelma est devenue à présent une importante métropole abritant plus de 180 mille âmes résidant dans de nouveaux lotissements quartiers et cités où sont érigés des milliers de logements, toutes formules confondues, des équipements publics et de nombreuses infrastructures. Cependant, cet essor salutaire recèle des insuffisances puisque les urbanistes et les architectes qui ont élaboré les POS et les études d’extension n’ont pas accordé d’importance aux structures d’accompagnement indispensables à la qualité de vie des citoyens. En effet, la ville de Guelma, qui recèle un important parc roulant, souffre d’un manque flagrant d’aires de stationnement et de parkings, au grand dam des milliers d’automobilistes qui galèrent longtemps pour trouver un espace qui leur permet de garer leurs véhicules afin de régler leurs affaires courantes et d’effecuer leurs achats. Le chef-lieu de wilaya est handicapé par la profusion des "interdictions de stationner" par des panneaux de signalisation et les sempiternelles bandes de peinture rouge et blanche au niveau des boulevards, avenues, rues et également aux abords des administrations et établissements publics. A titre illustratif chaque jour des agents de la sûreté urbaine immobilisent les véhicules par le biais de "sabots" aux abords des sièges de la CNAS, de la wilaya, des agences bancaires, etc. Le nouveau code de la route est impitoyable, les contrevenants doivent payer illico-presto une amende de deux mille dinars en achetant un timbre fiscal de cette valeur et le permis de conduire est retiré, avec les risques de suspension par la commission de wilaya. Les autorités locales sont invitées à se pencher sur ce dossier sensible car les automobilistes sont confrontés à un calvaire désarmant. L’édification de parkings souterrains ou à étages serait la solution idoine pour hisser Guelma au même rang que les autres métropoles du territoire national qui sont à l’avant-garde.
Bâtiment Septième
Le square dans le noir
En 2001, l’APC de Guelma avait aménagé un terrain vague, implanté derrière l’emblématique bâtiment Septième, de la place du 19-Mars, en un square, à la grande satisfaction des riverains qui ne cessaient de réclamer un espace de loisirs. Cette opération relevant du PCD, programme communal de développement et de l’aménagement du terrain qui a été revêtu d’un carrelage esthétique et de bonne qualité, doté de deux espaces verts et d’escaliers. Toutefois, cette opération d’intérêt général n’a pas été finalisée par la municipalité suivante et ce, faute de suivi et de coordination. En effet, le square, situé au centre-ville proche du siège de l’APW et de la wilaya, devient un lieu malsain dès la tombée de la nuit car l’éclairage public est inexistant. Des bandes de délinquants l’investissent chaque nuit en s’adonnant à la consommation de boissons alcoolisées et drogues et plusieurs agressions physiques ont été perpétrées en ce lieu.Les résidents saisissent cette opportunité pour réclamer l’installation de lampadaires afin de sécuriser leur cadre de vie car la situation est devenue alarmante. Il reste à espérer que cette doléance citoyenne ait un écho favorable.
Par : H. B.