En matière de réalisations, 25 cantines scolaires, 9 demi-pensions, 8 groupes scolaires ont vu le jour cette rentrée scolaire 2010/2011. Néanmoins, cela ne doit pas occulter la surcharge des classes dont souffrent les établissements du cycle moyen.

Les capacités d’accueil du secteur de l’éducation, au niveau de la wilaya de Jijel, se sont renfoncées en début de cette année scolaire, avec la réception de plusieurs infrastructures, lesquelles sont en mesure de réduire la pression observée dans certains établissements scolaires. A cet effet, on apprendra que sept CEM de différentes capacités ont ouvert leurs portes dans les communes d’El Milia, Ghebala, Djemaâ Beni Hebibi, Chehna, El Kennar, Emir Abdelkader et Oueld Askeur.
A n’en point douter, les élèves habitant la localité d’El Menazel, relevant de la commune de Oueld Askeur, sont les plus heureux de tous, lorsqu’on sait qu’ils viennent de faire leurs adieux à plusieurs années de galère, après l’ouverture d’un CEM avec plus de 650 scolarisés dans la région. La réception, ces jours-ci, du premier lycée de la commune serait une autre victoire pour des lycéens après des années d’attente. Un autre lycée a ouvert ses portes dans la commune de Kaous. Même si les travaux de ce dernier ne sont pas totalement achevés, cet établissement va mettre un terme à la surcharge des effectifs, avec plus de 1.400 lycéens cette année au niveau du lycée Belhouchat Cherif, nous fait remarquer un cadre du secteur. Toujours en matière de réalisation, 25 cantines scolaires, 9 demi-pensions, 8 groupes scolaires ont vu le jour cette rentrée scolaire 2010/2011. Notons que plus de 1.143 milliards de centimes ont été dégagés pour mener à bien le programme en cours de réalisation, sans compter un budget de 813 milliards, prévu pour le lancement de dizaines de chantiers pour la période allant de 2010 à 2014. Néanmoins, cela ne doit pas occulter la surcharge des classes dont souffrent les établissements du cycle moyen du centre-ville de Jijel. En dépit des ces efforts, la question du transport scolaire dans pas mal de localités continue de se poser avec acuité. Malgré l’attribution ces dernières années de près d’une centaine de bus de solidarité réservés au ramassage scolaire au bénéfice de la plus part des communes de la wilaya, nombreux sont les élèves de localités déshéritées qui éprouvent des difficultés à rallier les bancs des écoles. La corvée du transport n’était pas sans conséquence sur la scolarité de pas mal d’élèves, une vraie corvée notamment parmi les jeunes filles, contraintes par leurs parents à abandonner très tôt l’école. Il faut dire que le nombre de bus affectés à la wilaya est tellement insuffisant que la préoccupation majeure, autant des parents que des élus locaux, à l’instar de ceux de Ouled Rabah, Ghebala, Settara, Texenna, Ouled Askeur, Bordj Thar, Bourraoui Belhadef et Djemaâ Béni Hebibi, reste le renforcement de plusieurs dessertes par de nouveaux véhicules de transport scolaire.