El Tarf, chef lieu de wilaya, ou El Kala qu’on vante à tort ou à raison pour sa vocation touristique, des agglomérations à forte concentration urbaine, ont besoin, en cette période, d’un renforcement de l’éclairage public qui fait défaut au niveau de plusieurs quartiers populeux.
On enregistre la présence de meutes de chiens errant mettant en danger la vie des citoyens. L’absence quasi totale d’un contrôle a engendré dans le sens le plus large du terme «le diktat» de ces molosses à la recherche de ripailles. Pour mettre un terme à une telle situation, les services concernés doivent retrousser les manches et redoubler de vigilance. Par ailleurs, des agents spécialisés doivent être instruits pour placer les ampoules manquantes pour solutionner le problème de l’éclairage public.
Cette défaillance encourage les cambrioleurs qui opèrent généralement la nuit en dévalisant sans être inquiétés les appartements de personnes en voyage. Une toute petite pérégrination dans ces quartiers urbains éclaire vos lanternes sans fournir énormément d’efforts. La majorité écrasante des ruelles dans les agglomérations de Dréan, Bouhadjar, Ben Mhidi etc… sont plongés dans l’obscurité totale.
Les nouveaux logements chèrement acquis à El Kala ne disposent pas d’électricité, situation à l’origine d’émeutes. Puisque les occupants ont réhabilité la route menant vers la ville d’Oum Teboul, douze kilomètres d’El Kala.
Les voies d’accès se caractérisent par des crevasses. Ce constat amer est un véritable danger pour les passants qui souvent se heurtent par inadvertance sur un trou béant aux conséquences incontournables. Il faut une conjugaison d’efforts de toutes les parties pour sécuriser les paisibles citoyens occupant ces lieux.
Il serait plus prudent de songer d’ores et déjà à un moyen efficace pour protéger les ouvertures de raccordement soit en les cadenassant soit en les plaçant en hauteur en attendant d’installer les réverbères manquant à l’image de ceux de plusieurs agglomérations où les responsables locaux sont conscients des dangers qu’ils présentent. Certains fils électriques sont à la portée de main d’un jeune écolier de quelques pouces. Un citoyen dans la commune de Zitouna El-Tarf a failli trouver la mort l’autre jour vu que la haute tension passant tout près d’une nouvelle construction.
D’autre part, dans la majorité écrasante des quartiers des chefs-lieux communaux, l’on constate sans grand effort que les poteaux électriques sont tout simplement démunis de système de protection, les câbles pendant qui s’enchevêtrent comme une véritable toile d’araignée sont à l’origine d’accidents souvent mortels.
Il est vrai à dire que les installations électriques présentent un risque permanent pour nos jeunes enfants qui n’ont pas où allez pour se défouler après une journée d’école marathonienne et sont à l’origine des nombreux accidents souvent mortels.
Les rues sont leurs seuls lieux de prédilection en l’absence d’aire de jeux. Il suffit de faire un court séjour du côté des nouveaux lotissements pour se rendre compte de la précarité d’une situation qui a trop duré.