Selon un groupe de jeunes, l’accès à la piscine de la station thermale de Hammam Ouled Ali est conditionné par un versement de cinq cents dinars par personne qui a droit à un parasol et un siège pour la journée. D’aucuns déplorent ces conditions financières exorbitantes qui ne sont pas à la portée de tout le monde.
La wilaya de Guelma s’est illustrée ces dernières années par un record de canicule durant chaque saison estivale qui se caractérise par des températures qui grimpent à 44° C, voire davantage , un taux élevé d’humidité et un air irrespirable. Ces pénibles conditions climatiques indisposent la population, notamment les bébés, les malades chroniques et les personnes âgées qui subissent un véritable calvaire dans cette fournaise.
Cette situation encourage les autochtones à se ruer vers les plages des villes balnéaires d’Annaba, Skikda, El Kala, Jijel ,Chetaibi pour prétendre à la fraicheur marine et aux baignades rafraichissantes. Cependant, la station thermale de Hammam Ouled Ali, distante d’une quinzaine de kilomètres de Guelma, est devenue une oasis et un havre de paix puisque son propriétaire, un investisseur du secteur privé, a édifié des structures d’accompagnement, dont un hôtel, restaurant, cafétéria, grill-room, centre commercial, parking et surtout une ravissante piscine semi-olympique qui attire les jeunes de la région et même des familles. Cependant , selon un groupe de jeunes, l’accès est conditionné à un versement de cinq cents dinars par personne qui a droit à un parasol et un siège pour la journée. D’aucuns déplorent ces conditions financières exorbitantes qui ne sont pas à la portée de tout le monde car le chômage galopant touche une large frange de notre société. Seuls ceux qui paient rubis sur ongle peuvent prétendre à quelques heures de détente dans ce lieu paradisiaque.
L’accès à la piscine de l’hôtel touristique Mermoura au chef-lieu de wilaya et à la piscine de l’ OPOW Souidani Boudjemaa est réservé aux clients et aux abonnés qui versent une contribution financière non négligeable. Les responsables locaux sont interpellés pour se pencher sur ces légitimes attentes citoyennes sachant que deux piscines réalisées durant les années 80, patrimoine communal, sont fermées depuis deux décennies pour des raisons de pièces de rechange et d’entretien des équipements. Les structures étatiques et des collectivités locales doivent s’ouvrir en direction de notre jeunesse souvent livrée à elle-même.