Se rendre sur le littoral est un véritable calvaire. Il faut prendre la route à 6 h du matin, sinon bien avant pour rejoindre la côte. Au-delà, la circulation devient insurmontable...

Dans la wilaya de Chlef, une sensible régression du nombre d’estivants a été enregistrée lors des deux premiers mois de l’actuelle saison estivale, a indiqué la Direction du tourisme dont les statistiques ont révélé que seulement 500.000 estivants ont fréquenté, durant les mois de juin et juillet derniers, les plages du littoral de Chlef au nombre de 26 plages surveillées, contre plus d’un million lors de la même période des précédentes saisons estivales.

Cette régression est due notamment au peu d’engouement des estivants lors du mois de Ramadhan et aux difficultés d’accès au littoral par la RN19, seule pénétrante à la ville côtière de Ténès (50 km au nord de Chlef) qui constitue un passage obligé pour les estivants de l’intérieur de la wilaya pour rejoindre le littora, a expliqué à l’APS la direction du tourisme. Des citoyens de la ville de Chlef affirment, à ce sujet, ne pas comprendre une telle situation sachant qu’elle persiste depuis plusieurs années. "Se rendre sur le littoral est devenu un véritable calvaire. Il faut prendre la route du littoral à 6 h du matin, sinon bien avant pour rejoindre la côte.

Au-delà, la circulation routière devient insurmontable", déplorent des estivants. Dans les localités situées sur la RN 19, comme Chettia, Ouled Farès, Bouzghaia et Ténès, la situation est telle qu’il faut passer une bonne demi-heure pour franchir chacune de ces localités, confient des estivants, en affirmant qu’ils préfèrent parfois la chaleur des localités de l’intérieur de la wilaya à la fraîcheur du littoral. Aussi, cette situation s’est aggravée davantage avec la densité du trafic du port de commerce de Ténès et les centaines de camions poids lourds qui traversent quotidiennement les localités suscitées pour se rendre ou quitter cette infrastructure maritime.