Ces dernières années, les administrations publiques, collectivités locales, organismes et magasins ont été dotés de climatiseurs, car la wilaya de Guelma enregistre durant la saison estivale des températures insoutenables puisque le mercure grimpe allègrement à 45° C. Les appartements, villas et autres domiciles sont pourvus de ces appareils de climatisation fixés aux balcons, façades et terrasses, et même les familles de condition modeste ne s’en privent pas.
Un petit tour au niveau du chef-lieu de wilaya vous permet de vérifier ce constat et d’aucuns se croiraient dans une contrée du sud du pays ou au Mexique où la sieste est sacrée en été. Actuellement, le personnel exerçant dans les administrations travaille dans des conditions idoines, voire idéales, car la température intérieure est ambiante et quasiment fraîche. Ces équipements fonctionnent à plein régime, à la grande satisfaction des usagers ravis d’échouer dans une oasis accueillante.
Cependant, ces équipements qui ont nécessité une enveloppe financière conséquente ne sont pas ménagés par certains agents  qui "oublient" de les éteindre en fin de journée, au moment de quitter les bureaux. En conséquence, ces climatiseurs fonctionnent sans arrêt et ce, même pendant les journées de repos hebdomaire et les jours fériés ! Les passants ont l’opporunité de découvrir cette pénible situation, à savoir ronronnement des moteurs et écoulement de filets d’eau sur la chaussée. D’aucuns sont scandalisés par ce laisser-aller qui engendre des dépenses faramineuses, des chutes de tension aux heures de pointe et également des pannes. En revanche, des administrations s’illustrent par le bon exemple car des employés s’empressent chaque soir de débrancher ces climatiseurs qui consomment beaucoup d’énergie électrique, et c’est particulièrement le cas du secteur privé qui fait preuve de vigilance, donc d’économie !
Les responsables des administrations ont le devoir de se pencher sur ce sujet crucial afin de limiter les dégâts et faire preuve d’une gestion saine et honnête. Chacun  de nous est interpellé pour prouver sa citoyenneté et son civisme !
H. B.