Pour faire face à la demande de sang au niveau des services des urgences et des blocs opératoires notamment, Annaba, en plus des deux banques existantes, vient de se doter de deux autres banques de sang. Les deux centres de transfusion, qui fonctionnent avec des équipements dernier cri, sont d’ores et déjà opérationnels dans deux grandes agglomérations urbaines, à savoir El-Bouni et El-Hadjar. Evidemment, nous confirme-t-on au Croissant-Rouge, le sang collecté est, conformément à la loi en vigueur, soumis à un contrôle et à des traitements spécifiques stricts. "Les tests de dépistages pour éviter les infections par un sang contaminé, comme le sida ou l’hépatite, sont obligatoires", affirme un cadre de la santé. En matière de dons d’hémoglobine, Annaba a enregistré une collecte de 18 mille poches de sang en 2009, ce qui dénote du travail assidu entrepris par les militants du Croissant-Rouge pour entretenir une culture du don du sang auprès de la population qui commence à prendre conscience de l’impact du don du sang dans la gestion de la santé publique. En effet, Annaba, qui a enregistré 16 mille donneurs fichés en 2008, a renforcé son fichier de 2 mille autres donneurs en 2009. Toutefois, indique-t-on, il est impératif de collecter au moins 18.000 autres poches pour pouvoir faire face à la demande qui, pour de multiples raisons, dépasse 40.000 poches/an.
R. M.