La résorption de l’habitat précaire, devenu un véritable fléau dans la banlieue ouvrière d’El Hadjar, reste une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics. Ainsi 1.200 logements à caractère socio-locatifs ont été inscrits au programme quinquennal 2009-2013 pour cette agglomération qui a longtemps servi de base d’atterrissage pour des milliers de personnes attirées par les promesses de l’eldorado des unités industrielles, implantées dans la périphérie à l’image du complexe, sidérurgique d’El Hadjar et des usines d’Asmidal. «Les flux migratoires issus de l’exode rural durant les années fastes, ont fait exploser la demande en logements sociaux notamment, vu la composante sociale des demandeurs qui se recrutent particulièrement parmi les couches modestes», affirme le président de l’APC d’El Hadjar. Certes, confirme-t-il, «il y a eu un assainissement du fichier de la demande pour le maintien uniquement des cas avérés dans le besoins, mais la pression reste assez forte en matière de demande». Dans ce cadre, la commune, a, outre les 1.200 logements sociaux retenus, également bénéficié pour le même programme 2009-2013, de 500 autres logements de type LSP (Logements sociaux participatifs).
Par : R. M.